Motivation

Comme tout défi, quand on place la barre haute, il faut une part d’inconscience. C’est vrai qu’au début, je regardais les exploits de ceux qui font le Tour de France Randonneur de l’U.S.Metro, et notamment de Patrick Plaine que j’ai découvert et j’ai vite revu à la baisse mon “Tour” par 2 fois. On ne roule pas dans la même catégorie…

Après une semaine complète sans vélo, je suis sans entrain, moins enthousiaste à l’idée de partir, je prends du poids, je regarde les prévisions météo et me décourage à l’idée de partir sous la pluie, avec la peur de tomber, je me trouve des petites douleurs un peu partout…

A 1 semaine du départ, je ne peux plus reculer de toute façon, les hôtels sont réservés, j’en ai parlé autour de moi. Je ne me mets pas la pression, je vais y aller à mon allure, tranquille, il ne s’agit pas de battre des records mais de réussir à aller au bout de cette aventure.

Alors il faut que je me remotive et que cette période de doute et de démotivation s’efface.

Et pour ça, il faut que je pense à la satisfaction que j’aurai d’avoir accompli mon rêve, aux émotions que je vais vivre, au plaisir que je vais prendre à faire ce que j’aime, que je me dise que j’ai mis toutes les chances de mon côté pour réussir, que j’ai fait des progrès depuis le début de l’année, bref que j’ai confiance en moi.

Je sais aussi que dès demain je reprends l’entraînement et que je vais retrouver de bonnes sensations, et que l’optimisme va reprendre le dessus.

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