Le 10 juillet prochain, je vais parcourir le circuit Mediofondo de la Fausto Coppi. Il fait 111 kms avec un dénivelé positif de 2500 m et 2 ascensions difficiles : le colle Fauniera et la Madonna del Colletto (La Granfondo est  de 177 kms avec un dénivelé de 4125 m).

C’est un mythe du cyclosport, une des épreuves du “Big Four” international.

Colle Fauniera

Colle Fauniera : 2484 m 22,3 kms D+ 1689 m, pente moyenne 8%, max 14%

Une montée dure, cruelle, fascinante, sauvage : les adjectifs s’accumulent pour décrire cette montée qui est censée être parmi les plus difficiles de l’arc alpin…

Les premiers kilomètres de montée ne sont pas particulièrement difficiles : en effet, la route dessine des tournants sinueux qui sont enchâssés entre les gorges du torrent Grana. A l’entrée du Campomolino, la pente augmente et la route monte de manière inexorable. Mais c’est ensuite que se présente le moment de vérité : le parcours entre Campomolino et le Sanctuaire de Saint Magne avec une longueur de 6,4 km et une pente moyenne de 10% avec des pointes atteignant 14%.

Au Sanctuaire de Saint Magne, on souffle un peu, mais, quelques centaines de mètres après, la pente moyenne devient de 8,2% pendant les 9 km qui portent au sommet de la montagne. Il s’agit sans aucun doute de l’endroit le plus fascinant du parcours où le ruban de béton devient une route toute petite qui monte tout près des troupeaux de bovins au pâturage. La montée mène ensuite à la Malga Martini (le plus haut refuge d’Europe avec ses 2 142 mètres) et au col d’Esischie (au croisement avec la route qui monte vers la Val de Marmora au km 20,5). Enfin, après les 2,5 derniers kilomètres, on arrive au Colle dei Morti – Fauniera.

Au sommet est érigée la stèle Marco Pantani, en mémoire du champion italien décédé en mars 2004.

Madonna del Colletto : 1304 m 7,3 kms D+ 546 m, pente moyenne 8%, max 13%
Ce col sépare la vallée Gesso de la vallée Stura. La grimpée n’est pas trop longue, quoique, mais très dure car ça monte régulièrement et, au début et vers la fin, les pourcentages à deux chiffres sont très élevés à certains passages.

Le Giro a emprunté ces cols en 1999 et Pantani, qui avait attaqué sur ces pentes, avait ravi, au terme de l’étape, le maillot rose à Jalabert.