Le vent

Tout le monde sait que le vent est l’ennemi du cycliste.

Aujourd’hui, 8ème jour de mistral consécutif, encore sûrement demain avant que ça ne se calme. Et comme en ce moment, je roule tous les jours, je commence à en avoir assez. C’est sûr, c’est moins plaisant et plus fatigant. Et pourtant, il faudra bien rouler, pendant le mois d’août, je ne me fais guère d’illusions en partant et dans le golfe du Lion jusqu’à Perpignan, il y a de grandes chances que Mistral et Tramontane soufflent à cette période.

Ces jours-ci, j’ai choisi des parcours avantageux pour avoir plus souvent le vent dans le dos, et l’avoir de face sur des parties moins difficiles avec quelques coins abrités. Mais on ne peut pas faire toujours les mêmes parcours.

Là, au moins, j’aurai appris à bien maîtriser mon vélo. Je roule avec les mains en bas des cocottes, en restant souple avec les bras pour amortir les changements de direction en cas de raffales, pour ne pas être déséquilibré.
Dans les descentes, je rentre les coudes en me baissant le plus possible, je pédale sans arrêt en restant sur le grand plateau et dans les virages, je réduis la vitesse.
Quand ça se calme un peu, je me relâche, et relaxe mes mains, mes bras, le dos…
Et pour m’hydrater et manger, je reste vigilant, car ça m’embête de m’arrêter pour m’alimenter.

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