PBP : mon défi en 2019

Me voilà avec un an de plus, et de nouveaux projets, de nouvelles aventures, professionnelles et cyclosportives, m’attendent pour cette nouvelle année.

Mais en ce début d’année, tout est axé sur le Paris-Brest-Paris.


Aujourd’hui, je viens de voir que le site officiel a été mis à jour pour cette 19ème édition, les organisateurs confirment que c’est depuis la Bergerie Nationale située dans le parc du château de Rambouillet que s’élanceront les 6.000 participants de cette mythique randonnée, et annoncent que les prolongateurs de cintre seront acceptés, pour plus de confort. Bonne nouvelle pour ceux qui ont des problèmes de cervicales et qui ne veulent pas finir avec une minerve…
Autre bonne nouvelle, le final sera festif : le retour sur Rambouillet a gommé de la dernière étape les quelques dénivelés qui jalonnaient habituellement l’ultime tronçon ; ainsi raccourcie, la fin du périple laissera place au plaisir de rallier l’arrivée dans des conditions plus favorables. Samedi 12 janvier, il y aura la présentation officielle de l’épreuve à l’Espace Charenton à Paris(12ème).

J’ai fait mon plan d’entraînement, noté les dates des objectifs de cette année, je vais envoyer mon bulletin d’inscription aux 4 BRM organisés par le CSPA à Aix, entre fin mars et fin mai. J’ai récupéré ma licence (FFCT cette année), et vais pouvoir me préinscrire dès le 25 février, en ayant réalisé un brevet de 300 kms l’année dernière, à confirmer dès le 25 Mai (après le BRM de 600 kms).
J’ai la housse de transport qu’il faut (maximum 120×90 pour être considérée comme bagage à main) pour voyager avec le vélo dans un TGV, je dois trouver un hébergement au plus près de Rambouillet. Je ne vais pas attendre pour réserver au plus tôt, en fonction d’un départ le lundi matin, donc, décidé à partir pour faire les 1200 kms en moins de 84 heures. Il est annoncé 3 vagues de départ entre 5h et 5h30.

La préparation physique, la récupération et la diététique sont des sujets importants pour cette épreuve. Le Père Noël m’a apporté des cadeaux utiles :
Pour la préparation physique, une bande élastique, avec laquelle on peut faire pas mal d’exercices de renforcement muscuclaire.

Pour la récupération, un rouleau de massage, ça permet un massage en profondeur des muscles grâce au poids du corps.

Pour la diététique, j’ai de la lecture, avec pas mal de conseils de nutritionnistes et vais sélectionner les bons produits à emmener ou à préparer, à tester avant.

 

Côté matériel, il faut que je prévois de doubler mon éclairage, en cas de défaillance ou de besoin de complément d’éclairage, dont la source sera soit à piles soit à batterie rechargeable.

L’entraînement : je démarre fort : 100 kms le jour de l’an, puis une longue sortie de 210 kms cette semaine en profitant de jours de congés, avec des températures négatives et du vent violent.


Que dire de ces sorties ? que c’est dur, et qu’il y a du boulot pour pouvoir prendre du plaisir ou en tout cas moins souffrir à l’avenir. Mais il faut réhabituer le corps, stimuler le métabolisme. Passage obligé.
Je me dis que pour venir à bout du challenge qui m’attend au mois d’août, il faudra rouler à moins vive allure pour durer plus longtemps mais surtout s’arrêter le moins souvent pour perdre le moins de temps possible.
Je vois que je n’y suis pas forcément arrivé, lors de ma dernière longue sortie, c’est facile de vite perdre du temps, pour remplir un bidon, uriner, acheter à manger, manger, s’arrêter pour enlever son gilet coupe-vent, pouvoir accéder aux poches et en tirer ce qu’il y a à avaler, déballer, éplucher, ingurgiter. Un cable qui se déconnecte sur le phare, et hop on s’arrête pour le replacer, et si en plus on cherche son chemin, à cause d’une déviation pour cause de travaux dans un village paumé ou parce-qu’on n’a pas bien préparé la trace de l’itinéraire et que le GPS nous envoie n’importe où… Tout ça ne devrait pas arriver.
Il y a des choses incompressibles : le respect du code de la route, les besoins naturels. Mais normalement, je ne devrais pas chercher mon chemin, je ne devrais pas être couvert de plusieurs couches nécessitant de m’arrêter pour tirer ce qu’il y a à manger de mes poches, j’aurai ma musette pour la journée et mon ravito bien accessible, mon éclairage sera parfaitement connecté…
Mais je sais très bien aussi que, par moment, j’aurai envie de m’arrêter, ne serait-ce que quelques minutes, car pédaler sans arrêt pendant des heures et des heures, c’est dur. Après, il faudra s’écouter soi-même et s’arrêter pour des micro-siestes, ou essayer de dormir lors de certaines nuits, ça aussi, c’est incompressible.

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