Le parcours : 131 kms en 6h05

Cette dernière étape a commencé tôt, je suis parti à 7h, non pas que je voulais moins souffrir de la chaleur mais surtout pour arriver assez tôt à Cuneo pour avoir le temps de faire quelques courses avant de rentrer en fin de soirée.

Vue du Mont-Dauphin

La météo, ce matin, est orageuse et des nuages bien gris menacent. Je pars donc en direction de Guillestre, m’arrête dans une boulangerie, je suis parti trop tôt, il n’y a pas de sandwiches. Tant pis, je ferai le ravito à Vars.
Je poursuis la route et affronte ce col de Vars, que j’ai déjà fait dans ce sens-là. Les premiers kms sont raides mais je maintiens mon effort à un bon rythme. Mes jambes vont bien. Je double plusieurs vélos bien chargés avec des sacoches, les pauvres !
Un peu de répit, avant les dernières pentes qui montent jusqu’à la station. Il y a une centaine de mouches autour de moi, je ferme la bouche, jamais vu autant. Je prends la photo, je ne sais pas ce que ça va donner.
Arrivé à la station, je vais au Sherpa du coin trouver de quoi me ravitailler maintenant, pour midi et peut-être pour ce soir, on ne sait jamais, s’il y a des restes.
Je reste un bon quart d’heure avant de repartir finir ce col, il doit rester 4 kms et c’est les moins durs. Des hollandais, un gars et une fille me doublent, ils sont tout blanc, je les redépasse, et leur montre mes marques de bronzage en rigolant, faut faire quelque chose ! je crois qu’ils ont compris, ils rigolent aussi. Voilà, c’est fait, avant-dernier col franchi.

Col de Vars

Cette fois, il me reste le col de Larche, je ne connais pas la route. Il y a une grande descente, on passe par Saint-Paul-sur-Ubaye, et puis l’ascension est facile. On passe à côté du Lauzanier, qui fait partie maintenant du Parc Naturel du Mercantour, je dis maintenant parce-que je me souviens avoir campé par là avec mes parents, il y a … 42 ans si je ne me trompe pas, ça ne me rajeunit pas.

Le Lauzanier

Arrivé au sommet (Colle della Maddalena en italien), il n’y a pas grand chose à voir si ce n’est le petit lac situé juste en-dessous.

Col de Larche

C’est joli, et je profite pour pique-niquer là. Il fait soleil, l’orage est en train de passer, quoique au fond vers où je vais, il fait gris.
En effet, dans la descente, je sens le vent un peu plus frais et le soleil disparaît. Il reste une soixantaine de kms à faire jusqu’à Cuneo. C’est de la descente ou du faux-plat descendant, je roule à plus de 40 km/h, à ce rythme-là, je serai à Cuneo avant 15h.
Je ne trouve pas le temps long, pour cette fin du parcours, parce-que je roule vite et ne sens pas la fatigue. Peut-être le fait de penser au retour à la maison.
Pour les 20 derniers kms, je sens quelques gouttes tomber puis ça s’arrête mais la route est trempée, il a plu il n’y a pas longtemps, et puis il tombe une petite averse, rien de méchant. Le soleil revient quand j’arrive en ville que je traverse jusqu’à la place Galimberti, je suis allé trop loin, il faut que je fasse demi-tour, la rue où est garée la voiture était située 3 kms avant. Je n’ai pas reconnu.
Voilà j’arrive dans la rue, est-ce que la voiture est là ? oui, soulagé, je me lave, me change, avant d’aller au centre faire quelques achats, et puis reprend la route dans la bonne direction du retour, m’arrête encore dans une grande surface pour reprendre quelques bons produits. Et puis c’est le retour, le voyage se termine. J’arrive à 22h à la maison.

Retour à la liste des étapes