Un peu avant Noël, j’ai fait l’acquisition d’un VTT Rockrider 27,5 pouces, qui est le moyen de gamme de Décathlon, un vélo de 2-3 ans ayant peu roulé, à un prix dérisoire vendu par l’intermédiaire du club.

Du coup, j’ai pris la décision de m’aligner sur la course qu’organise le club, les Collines de Carnoux.

Pas évident de s’y mettre, dans nos collines pleines de cailloux, il faut maîtriser le pilotage, savoir passer entre des pierres ou des racines, c’est du cross-country. Très technique mais aussi très physique, difficile d’avancer dans les côtes pleines de cailloux, quasiment impossible de se mettre en danseuse, donc dur sur toutes les parties du parcours. Je me suis entraîné 4 fois pour faire les 4 tours du circuit de 6,3 kms. Et je me suis senti de mieux en mieux, réussissant autant les passages techniques que les montées dures. C’est donc assez confiant que je me suis aligné sur la course ce dimanche.

Bilan mitigé. La compétition c’est autre chose. D’abord on se retrouve avec des morts de faim au  départ. Le vélo est un sport de bourrins, mais sur la route, on retrouve tout de même une certaine beauté, élégance qu’on ne retrouve pas en VTT, je trouve. On ne voit que brutalité, passage en force sur des chemins étroits et ça fonce à un rythme que je ne peux suivre. Bon je sais que je ne cours pas pour finir premier mais là je me suis vite situé en milieu de classement en me disant que ce serait dur pour rester à cette position.

Je n’ai pas faibli mais je pense avoir été handicapé par le fait que je n’avais pas de cales et de chaussures. Je n’ai pas voulu en mettre parce-que je voulais être libre de mes pieds pour me rattraper en cas de glissade ou chute.

J’ai fait 3 chutes. Une première en glissant dans un virage sec où j’arrivais trop vite, sans gravité. Une deuxième, où justement sans cales j’ai rebondi sur des cailloux et perdu le contact des pédales ce qui m’a fait chuter en perdant le contrôle. La 3ème a été plus spectaculaire. Sur le passage sur la crête en plein vent, un bout de bois assez gros certainement est venu se mettre en travers de ma roue avant et l’a complètement bloqué, ce qui a provoqué mon passage par-dessus le vélo qui lui-même s’est retourné, un soleil intégral. Je n’ai pas trop pris cher mais  j’aurais pu me faire très mal à un endroit plus caillouteux. En revanche, c’est la roue qui n’a pas appréciée : 3 rayons cassés. La roue n’a pas été voilée et j’ai perdu un peu de temps à essayer de rattacher les rayons pour pouvoir continuer à rouler. Mais c’était le dernier tour et j’ai pu finir sans trop de gêne.

J’ai pu terminer, finalement pas loin de Francis devant moi, si je n’avais pas chuté, je n’en aurais pas été loin…mais quand je vois le classement et les temps, je ne suis pas loin des derniers, il y en a 4 derrière moi, alors soit il n’y avait que des costauds sur cette course, soit il n’y avait pas assez de monde pour niveler les performances afin que je me situe un peu plus haut dans le classement, dans le 2ème tiers, j’auraios bien aimé.

C’était une journée dure, mais pas de gros bobo, la météo la plus moche de cet hiver avec un mistral pas possible mais une bonne ambiance dans le club, c’est ce qu’il faut retenir.

Fini le VTT cette fois, je vais me remettre à la route à 100%, en espérant qu’il fasse moins froid et surtout qu’il y ait moins de vent.