LA DEUXIEME VAGUE : WHERE TO GO

En ce moment, je suis en train de revoir tous les parcours que j’ai déjà emprunté au départ de mon domicile, ou du point de départ de mon club.
Pour savoir où aller, quand je suis décidé à partir la journée, ou pour des idées de parcours à proposer à notre groupe.
Il y a de beaux parcours, dont beaucoup sont accessibles si l’on arrive à allonger la distance. Si on peut éviter de prendre sa voiture pour se rendre sur place pour faire une boucle, c’est mieux. Mieux pour la planète, mieux pour aller d’un point A à un point B dans être obligé de faire une boucle.
C’est ce que permet la longue distance. C’est toujours ce que j’ai en tête. Partir, rouler, prolonger le plaisir. Découvrir de nouveaux horizons, redécouvrir des sites qu’on ne se lasse pas de visiter.
Mais pour aller encore plus loin, ça redevient compliqué. Parce-que l’espace risque de nouveau de se réduire, on ne peut pas voyager partout, on ne peut rien prévoir, ni s’engager sur une course, ou préparer un raid lointain, ça commence à être long.
C’est la deuxième vague, pas les vagues au bord de la mer, qu’on aime bien contempler depuis la route.

Hier soir, je me suis fait tester car j’ai appris que j’étais un cas contact, comme on dit,en fin d’après-midi. Plus angoissé que malade pour le moment, j’attends le résultat d’ici la fin du week-end.

En attendant, je me suis préparé un petit parcours reliant 2 cols de même nom (Sainte-Anne), et un Everesting pas loin de chez moi sur une côte de 2,4 km avec 160 m de D+ à 6,9% de moyenne… Si j’arrive à perdre 2 kg (facile), et à mettre un pignon de 32 à l’arrière (pas si facile), si le calculateur a bien fonctionné (à vérifier sur le terrain), et si on n’est pas reconfiné, je pourrais me lancer dans l’aventure.

A cette occasion, j’ai découvert une nouvelle application Doogal qui permet de rechercher des segments Strava sans Strava.

Et puis pour s’évader encore, cette semaine, j’ai suivi la course ultra, quasiment en direct ou en tout cas souvent connecté, la Two Volcano Sprint, partie dimanche dernier et reliant le Vesuvio à l’Etna. Magnifique parcours passant par la côte amalfitaine que j’ai traversé avec Carlos en 2017 (dans l’autre sens) mais très montagneux, 1039km pour un D+ de 24000m. Résultats : même classement que pour la TPBR, Ulrich Bartholomoes 1er et Sofiane Sehili 2ème, Omar Felice juste derrière. Ulrich qui avait déjà gagné l’année dernière a amélioré son temps de 7h, en 52h53, et ne s’est arrêté qu’1h33 !!! Du beau monde, bien que Fiona Kolbinger et Steven Le Hyaric ne soient pas au départ et que James Hayden ait dû abandonner suite à une chute et un problème mécanique au début de la course. Fanny Bensoussan est 2ème féminine juste derrière Anna Orenz, qui avait réalisé 3 everesting consécutifs en guise de préparation… C’est fascinant.

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