Adieu Carlos

Mon ami Carlos nous a quitté vendredi 18/09, il est décédé à son domicile, vraisemblablement d’une crise cardiaque. Il avait 53 ans. Sa mort brutale nous plonge dans une profonde tristesse, tous les membres du club de l’AS Carnoux Cyclo, dans lequel il s’est tant investi, tous ses amis, et sa famille.

Les plus proches d’entre nous, qui ont vécu de beaux moments avec lui, ont encore plus de peine, dont notre Président, Yves, avec qui il animait la section VTT enfants.

Quant à moi, les sorties du weekend avec les copains, les longues distances qu’il appréciait particulièrement, mais faute de temps, qu’il n’a pas pu pratiquer autant qu’il aurait voulu, les brevets randonneurs, les raids jusqu’à Moustiers Sainte-Marie dans le Verdon, ou l’aller-retour à San Remo, et qui nous ont permis d’accomplir notre fameux périple en 2017 jusqu’en Grèce et retour par le Sud de l’Italie, 3500 kms en 17 jours, ont forgé une solide amitié.

Carlos, c’est la joie de vivre et la bonne humeur permanente, un sourire et son petit rire à la fin de ses paroles, souvent. J’ai du mal à écrire à l’imparfait, cet homme était parfait. Généreux dans l’effort sportif, généreux dans la vie, il aimait la vie, et il aimait profondément sa femme et ses enfants.
Son travail dans le bâtiment était dur, il travaillait depuis tout jeune, et en tant que chef d’entreprise, il arrivait quand même à trouver du temps, de l’énergie, pour faire du vélo, aller encadrer la section VTT enfants du club, participer en tant que bénévole à tous nos évènements. Il était un de nos sponsors aussi.

J’avais prévu de l’accompagner pour la réalisation de son rêve, celui d’aller à vélo jusqu’à sa ville natale, au Portugal. Je sais qu’il ne voulait pas y aller seul, on avait déjà commencé à faire l’itinéraire l’année dernière, et puis ça n’a pas pu se faire, est arrivée ensuite l’épidémie. Il n’aura pas eu le temps de le faire.

J’ai pu passer le voir pour lui dire au revoir une dernière fois, et présenter mes condoléances à Maria, son épouse, et ses enfants, Sandrine et Jonathan, ça a été un moment très dur, en leur présence, et celle de Michèle et Yves, et j’ai pu commencer mon deuil. Il sera inhumé au Portugal, après le rapatriement de son corps.

Son absence va laisser un grand vide, nous ne l’oublierons jamais. Le temps doit faire son oeuvre, et en ce moment, je suis trop triste pour avoir envie de faire du vélo.

Adieu Carlos

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