Dans les Cévennes

Je suis donc allé dans les Cévennes faire quelques cols, comme prévu, sur 3 jours. J’ai attendu la fin des orages pour m’y rendre.

Causses et cévennes

Le premier jour, au départ de Saint-Jean-du-Gard, j’ai pris la route de la Corniche des Cévennes.

Corniche des cévennes

Il y a 13 kms à monter pour atteindre le col de St-Pierre, puis on enchaîne rapidement avec le col de l’Exil. Ensuite, on rejoint le Pompidou où une côte assez raide est à grimper avant de rejoindre le col de Solpérière puis après c’est plat et on arrive au col des Faïsses.
Ensuite c’est la descente sur le col du Rey, puis le Plan de Fontmort. Avant de rentrer sur Saint-Jean-du-Gard, entre St-Germain-de-Calberte et Saint-Etienne-Vallée Française, j’étais censé passer par le col de Malhaussette, je ne l’ai pas vu.
C’était une belle entrée en matière, un beau parcours mais avec du vent du Nord, de face à l’aller jusqu’en haut et pas très chaud. Au retour, de la descente et du vent dans le dos et plus chaud.

Le 2ème jour, je suis allé au Mont Aigoual en passant par le fameux col de la Lusette.

Mont Aigoual

C’était une super sortie, même si j’ai fait un détour de 10kms avec une bonne grimpette du côté de Peyregrosse parce-qu’une route départementale ne figurait pas sur ma carte.
Il y avait toujours du vent et le ciel était bien dégagé mais plus chaud que la veille. J’ai coincé sur le km annoncé à 13% de moyenne dans le col de la Lusette, le soleil tapait fort. Juste avant, je m’étais arrêté au pied des 16 kms qui vont à l’Espérou pour demander de remplir mes bidons d’eau dans une maison à côté, heureusement car j’étais bientôt à sec. Au Mont Aigoual, il y avait un vent de folie. Et pas mal de descente au retour avec le vent dans le dos comme la veille.
J’ai commencé par les 10 kms d’ascension vers le col de l’Asclier puis je suis descendu par le col de Bès, puis le col de la Tribale et le col de Peyrefiche.
Ensuite une autre difficulté avec le col des Vieilles, assez dur, avec le vent.
Après la montée vers l’Espérou a commencé avec Cap de côte, puis le col de la Lusette où j’ai souffert. A l’Espérou, je me suis arrêté dans un bar boire un coca, le panneau annonçait 9 kms jusqu’au Mont Aigoual. Avant on passe par le col de la Serreyrède, on passe à côté de la station du Prat Peirot et on arrive au Mont Aigoual où la pente n’est pas dure du tout.
Après une bonne descente, il y a une dernière côte à monter, c’est le col de Salidès et ensuite retour tranquille vers Saint-Jean-du-Gard.

Pour mon dernier parcours, je me suis déplacé à Genolhac, j’avais refait le parcours que j’avais préparé parce-qu’il n’y a pas de route (goudronnée en tout cas) entre le col de Finiels et le Pré de la Dame.
Donc j’ai fait un peu moins de cols que prévu mais ceux-là étaient costauds. Je n’ai pas eu mal aux jambes, il y avait toujours du vent, et il faisait froid quand le soleil était caché en haut des cols, il avait fait une petite averse tôt le matin.
J’ai commencé en direction du col de la Croix Berthel, que j’ai trouvé un peu long mais pas trop dur et ensuite on arrive assez rapidement pour attaquer le col de Finiels. ça grimpe bien, et j’ai fait le décompte dans ma tête du nombre de kms pour arriver au sommet et en regardant l’altitude indiquée sur mon compteur, ça m’a aidé. Sur ce versant il y a de beaux paysages car arrivé au sommet, c’est un plateau qui n’offre pas spécialement une belle vue.
Après une longue descente, je me suis arrêté manger au petit village de Le Bleymard où était attablé un groupe de cyclistes hollandais (ou belges- flammands ?), le ravitaillement m’a fait du bien.
Ensuite on passe par le col des Tribes, puis ça descend, on passe devant le chateau du Champ,peu après Altier,

Chateau du champ-Altier

puis par le lac de Villefort, et arrivé au village, pas d’indication pour se rendre au col du Pré de la Dame, c’est le Mas de la Barque qui est indiqué à 15 kms, l’ascension est bien assez dure, j’ai bien géré mon effort pour y arriver.

Mas de la Barque

Au sommet, on est à 1 ou 2 kms du Pré de la Dame où m’attend un beau panorama. Ensuite c’est une longue descente sur Génolhac avec de superbes belvédères.

Au soir de cette 3ème étape, avec près de 8000 m de dénivelé et 342 kms, je n’étais pas complètement cuit, mais j’ai bien dormi…

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