Si la canicule qui dure depuis quelques jours maintenant se poursuit encore, cela va rendre plus difficile mon tour. Mon organisme va être mis à rude épreuve et il va falloir rester en dessous de la moyenne horaire espérée, et rouler à mon rythme en étant à l’écoute de mon corps pour éviter un coup de chaud.

Ce qui signifie peut-être éviter de rouler aux heures les plus chaudes, en faisant une longue pause à midi, voire faire une petite sieste, bien sûr boire beaucoup, m’arrêter souvent pour faire refroidir la machine avant de repartir.

Mis à part les premières étapes où j’ai de longues journées sur un long parcours, j’ai toute la journée pour rallier mon lieu d’arrivée en fin d’après-midi. Alors si je pars tôt le matin, je pourrai m’arrêter profiter des paysages pour prendre des photos et faire des haltes “ravitaillement” pour récupérer et reprendre des forces.

A partir de la 6ème étape, j’attaque la montagne et il va faire plus frais, voire froid en haut des cols. Et le dénivelé qui m’attend va bien m’entamer aussi. Je connais mes limites et n’essaierai pas de les dépasser, mon défi c’est d’y arriver, et pas de rechercher la performance, ce n’est pas la course mais des vacances, où la recherche du plaisir doit être maximale.

La 7ème étape sera la plus dure pour le dénivelé mais l’étape suivante, à passer toute la journée à plus ou moins 2000 mètres d’altitude, sera sensiblement aussi difficile.

Ensuite il y aura une étape moins dure avant d’affronter les cols les plus hauts lors des 10ème et 11ème étapes. Je me prépare à ressentir ce que j’ai connu lors de l’ascension des cols du Galibier, de la Bonette, de l’Iseran ou du col d’Agnel.

Ensuite 2 étapes relax sans difficulté avant le final avec le col de Tende qui sera aussi difficile à monter qu’à descendre…

L’envie et la motivation sont bien présentes pour le moment, j’aurai roulé tous les jours ces jours-ci et je me sens bien, il fait chaud, j’aime ça. Pour ainsi dire, je suis prêt à partir.