LES HAUTES BARONIES

Voilà la sortie que je voulais faire depuis 1 ou 2 mois, pas le temps ou mauvais temps m’ont fait la reporter. Ce 17 juin, je me suis finalement déplacé à Banon, soient 13 kms avant Revest-du-Bion d’où j’avais prévu de démarrer, donc 26 kms de plus à faire sur cette sortie agréable, sur des routes dites remarquables, dans le Lubéron puis la Drôme provençale, dans les Hautes Baronies, où on vadrouille entre les départements du Vaucluse, des Alpes de Haute-Provence et de la Drôme.


Dès le départ, le sommet du Mont Ventoux était en point de mire, et visible pendant toute la sortie, et le premier chemin emprunté se nommait d’ailleurs Route du Ventoux, pas d’erreur possible.

9 cols étaient au programme, bien que le deuxième ne compte pas, le col de la Pigière, car il s’est trouvé après la descente du col du Négron (1242 m), le premier de la liste.

Les 2 premières heures, le ciel s’est un peu voilé mais il faisait bon, avec un fond d’air pas trop frais comme chez nous. Un peu de vent mais favorable car du Sud, je l’ai plus senti sur la deuxième moitié du parcours ou au sommet des cols. Et très peu de voitures et motos, c’est appréciable.

S’est présenté ensuite le col de Macuègne (1068 m), un peu plus difficile, mais je me sentais en forme. Celui-là, je l’avais déjà fait, notamment sur la TPBR 2022, mais en partant de Sédéron, plus bas, et où il fallait poursuivre sur le col de l’Homme mort.

Après la descente sur Montbrun-les-Bains, j’ai traversé le village, animé, et où pas mal de cyclistes étaient au départ, faisant certainement des stages (portant les mêmes tenues) ou des couples ou petits groupes de cyclotouristes sur des vélos électriques.

J’ai poursuivi en montant le col d’Aulan (845 m), sur la route remarquable, sur 8 kms mais qui se monte tranquillement, avec la vue sur le très beau château et les gorges du Toulourenc.

Ensuite il y a eu le col de Peyruergue (820 m), où je me suis arrêté pour avaler un premier sandwich préparé à la maison.

Après une bonne descente, les paysages étaient des vergers d’abricotiers, pêchers avec pas mal d’eau qui coulait, et des bassines pour l’irrigation.
J’ai bifurqué à droite, après Saint-Auban-sur -l’Ouvèze, pour monter le col de Soubeyrand (994 m), c’est celui que j’ai trouvé le plus dur, et au sommet, j’ai fait demi-tour pour redescendre et poursuivre le parcours, après le deuxième sandwich.

Après la redescente sur Sainte-Jalle, il fallut monter le col d’Ey (718 m) sur 6 kms environ, j’ai commencé à faiblir dans cette pente pourtant qu’à 5-6%, mais il faisait chaud.

La descente se trouve sur la route de l’olivier de Nyons, typique de la région. Je suis ensuite remonté pour atteindre le col de Fontaube (655 m), qui se trouve en contrebas du Mont Ventoux.

Je n’ai pas pu mieux cadrer pour éviter l’affiche électorale…

J’ai commencé à avoir mal aux pieds, très chaud et soif, avec plus beaucoup d’eau dans les bidons, et il a fallu attendre de repasser à Montbrun pour trouver une fontaine salvatrice.

Le dernier col a été le col des Aires (640 m) mais ce n’était pas la dernière montée avant de remonter sur Revest du Bion par Ferrassières et de terminer pour rejoindre la voiture à Banon.

La pente n’était pas très raide pour tous ces petits cols mais au total le dénivelé a été de 2944 m sur une distance de 165 kms. 7 nouveaux cols à ajouter dans ma liste des cols grimpés (sans compter le col de la Pigière).


De jolis petits villages, des champs de lavandes commençant à fleurir, des genêts et des coquelicots, des troupeaux de moutons et des vaches rencontrées ont embelli la ballade.

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