Avec le club, et l’équipe des “Seventies”, on avait prévu d’aller au Verdon sur 3 jours, en allant à Moustiers-Sainte-Marie, pour le premier jour, en faisant une boucle (sans la route des crêtes) pour le deuxième jour, et le retour le troisième jour.

Bonne ambiance, nous étions 9 au départ dont un qui a fait demi-tour (Scott), puis rejoints par Christian et Patrick, qui sont partis en voiture, avec les affaires des participants, et qui repartiront le soir du deuxième jour.

Mardi :

Rendez-vous à 8h, il fait un peu frisquet mais ça va, pas trop de vent et plutôt favorable, on part tranquille.

On s’attend les uns les autres, il y a toujours la déviation à Pourrières, une des seules montées, 1531m au final sur 130 kms.
On s’arrête à Vinon-sur-Verdon pour déjeuner, sauf que j’avais pris mon ravito, parce qu’au départ, on devait s’arrêter à une boulangerie… Je ne prends donc que le dessert.
On poursuit la route et on finit par arriver à Moustiers, où on s’arrête un moment,

puis 3 kms plus loin, c’est le camping du Petit Lac où des bungalows ont été réservés par Jean-Pierre, notre GO. La réception met un peu de temps pour retrouver les tarifs du devis initial.

On prend la douche, qui est à l’intérieur des bungalows, c’est pas mal, mais on doit faire nos lits. Après, on se réunit pour faire le tour du petit lac, et on arrive au resto prendre l’apéritif puis notre dîner. Retour pour aller dormir, il est 21h30.

Mercredi :

On remonte à Moustiers pour trouver un café et une boulangerie, vu que le camping ne propose rien avant 9h.

Mais mauvaise nouvelle, Danielle se sent fatiguée, sujette à une tachycardie, ça lui arrive de temps en temps, elle va se reposer.
Après le café, on redescend et on prend la direction de La Palud-sur-Verdon. Pour moi, c’est plus facile sans la sacoche que j’ai enlevée (j’étais le seul en totale autonomie) et surtout, rien à voir avec l’expérience de la montée à jeun d’il y a deux ans lors de la TPBR et dans un état d’extrême fatigue, après près de 2000 kms.

On s’arrête un moment à La Palud-sur-Verdon, tout le monde est là, on repart.

Avec 2 vélos électriques (Jean-Pierre et Patrick), un tandem (Sylvie et Hervé), il y a différents niveaux, mais on s’attend, ça permet aux premiers de prendre des photos des suivants, dans les côtes.

Arrêt au Point sublime :

Et après la bifurcation sur Trigance, il y a une belle montée, bien raide, qui use un peu tout le monde… Bravo à Patrick et surtout à Christian.

Pas de saut à l’élastique aujourd’hui, depuis le pont de l’Artuby (182 m).

Un restaurant est réservé pour le déjeuner, juste après le tunnel du Fayet, on n’arrive pas trop tard, ça va, on mange le plat du jour, des lasagnes, qui vont nous peser sur l’estomac lors des 8,5 kms de côte peu après le restaurant jusqu’au col de Vaumale.

Ensuite, on descend sur Aiguines et on passe le lac de Sainte-Croix pour revenir au camping. 92 kms et presque 2000m de D+.
Le soir, après la douche, apéro et resto du camping, c’est pratique et comme il n’y a qu’une petite épicerie où 2 paquets de gâteaux, du lait et de la confiture se battent en duel, personne n’a envie de faire des courses à Moustiers pour se cuisiner quelque chose, on aurait pu au moins se faire le petit déjeuner, il y a cafetière, grille-pain, micro-ondes, frigo dans chaque bungalow…

Jeudi :

il faut nettoyer l’évier, la douche, passer un coup de balai dans le bungalow, enlever les draps et plier les couvertures avant de partir, c’est vite fait.
Donc on repart sur Moustiers pour boire le café. Danielle ne va pas mieux, elle remonte quand même sur le vélo et part devant nous pour prendre de l’avance. Mais on la retrouve assise par terre à la première côte à monter. Jean-Pierre la pousse, avec son VAE mais elle va s’arrêter à Aups. On s’organise, quelqu’un peut peut-être venir la chercher. Finalement, elle sera prise en charge par les pompiers et hospitalisée à Draguignan, après s’être arrêtée dans une pharmacie, où elle laisse son vélo. Ça plombe un peu l’ambiance pour le retour…
On poursuit la route, en passant par Sillans-la-Cascade, après le col de la Bigue, seule difficulté du jour, puis Barjols, Brue-Auriac, Saint-Maximin… je suis devant et j’ai déjà faim.
Je me ravitaille à Barjols, on a commencé à se prendre le vent de face. Les autres s’arrêtent à St-Maximin pour un resto, encore, j’ai envie de rentrer puisque j’ai pris mon ravito avant alors j’y vais. Encore 126 kms, D+ 1314m.

Voilà, les 3 jours se terminent, c’était sympa, on a bien rigolé et ça nous a changé un peu des sorties habituelles.