Etape 8 : Cortina d’Ampezzo – Arabba
Bon finalement, j’ai fait le parcours prévu.
Encore une journée très dure avec ces 5 cols et une météo capricieuse, des éclaircies et quelques gouttes, mais en fin d’après-midi, j’ai eu droit à une bonne averse quand il me restait encore 25 kms et 2 cols.
Ce matin, quand je suis parti de Cortina, le ciel était bien nuageux, à l’hôtel, ils m’ont dit que la pluie pourrait tomber en fin d’après-midi. Après un petit déjeuner bien copieux où j’ai croisé une famille de français, j’ai pris la direction de Pocol, par où j’étais arrivé la veille pour franchir le premier col de Falzarego.
Pas trop dur mais 18 kms avec 2-3 kms de plat.
Après, c’était le passo di Fedaia. Ça a commencé doucement, je me suis arrêté pour un plat de spaghettis à la carbonara pour ne pas risquer la fringale.
Mais ça ne m’a pas suffi, j’ai dû mettre pied à terre plusieurs fois, il y a une côte de 3-4 kms mortelle, toute droite, et après, il y a du 15% par deux fois, avant d’arriver. En haut, il faisait froid.
Après le Fedaia, ça allait mieux, et j’ai grimpé le passo di Sella, sans trop de difficulté.
Au début de chaque col, j’enlevais la veste pour ne laisser que le craft avec un maillot par dessus. En haut, je renfilais veste et coupe-vent, et je mettais ma cagoule.
Les 2 cols suivants n’étaient pas durs mais il y a eu la pluie.
Il faisait 12 degrés en haut du passo Gardena sous la pluie et la descente sur Corvara m’a gelé.
Après, il restait 11 kms pour arriver à Arabba et j’ai pu me réchauffer en montant le dernier col, le passo campolongo.
Je suis arrivé rincé à l’hôtel, j’ai pu rentrer mon vélo bien sale dans la chambre.
J’ai eu un gros lavage à faire en arrivant, j’espère que ça aura séché demain matin.
J’ai pu me changer et mettre toutes les affaires chaudes que j’avais pour me réchauffer avant d’aller dans une pizzeria toute proche, il pleut toujours.
Hormis le Fedaia, j’ai bien supporté le choc, le site est magnifique même si les couleurs n’étaient pas les mêmes sans le soleil. Par moments, j’ai reconnu ce que j’avais vu du Maratona dles Dolomites, ça doit être un sacré événement avec tout le folklore autour de la course.
Assis confortablement sur mon fauteuil, un verre de pastaga à la main, les bruits des cigales dans mes oreilles, que dire en quelques mots :
. impressionnant
. courageux
. grandiose
.etc
PS : Don’t forget to write the recettes of the pizzas you eat during your trip ==> ca peut servir
Bon courage pour la suite