Tokyo du 23 au 30 mars

De retour à Tokyo la veille, je poursuis mon séjour dans la capitale.

Jeu 23 mars

De retour de mon voyage à vélo, je suis allé me promener dans le quartier de Ginza, riche en grands magasins de luxe, et avec un grand centre commercial Ginza Six, juste après le Ginza crossing, moins impressionnant que le Shibuya crossing.
J’ai pris le train vu qu’il pleuvait, une première ligne jusqu’Ă  Shibuya, et une seconde jusquĂ  Ginza. Bien guidĂ© avec Google maps, qui est très prĂ©cis dans les itinĂ©raires.

Après je suis allé, non loin de là, voir le théâtre kabuki, il y avait une représentation qui allait commencer mais ils ne proposent plus de regarder un seul acte, malheureusement.

J’ai enchaĂ®nĂ© en me rendant au Tokyo international forum, dont les halls d’accès Ă  certains Ă©tages Ă©taient fermĂ©s pour cause de cĂ©rĂ©monies de remise de diplĂ´mes universitaires, c’est pour ça qu’il y avait beaucoup d’Ă©tudiantes en kimonos.


J’ai pu entrer dans le hall principal depuis l’autre partie, et voir le fameux atrium de verre.

On s’approchait de midi quand j’ai continuĂ© mon chemin en direction de la gare.

Juste Ă  cĂ´tĂ©, il y a le centre commercial Marunouchi Kitte qui fĂŞtait ses 10 ans d’existence.

Ensuite, je suis rentrĂ© dans la gare pour chercher la Tokyo Ramen street, sous la gare, qui comporte des magasins et des restaurants. Je voulais m’arrĂŞter manger lĂ , j’ai choisi le ramen n°1 (le plus populaire) mais j’ai Ă©tĂ© un peu déçu.

13h passĂ©s, j’ai continuĂ© mon chemin vers le Nihonbashi Bridge construit en 1603, il Ă©tait le point central des 5 routes d’Edo.

Après j’avais notĂ© un point d’intĂ©rĂŞt dans le Ningyocho Street, faisant partie des vieux quartiers de Tokyo, et oĂą j’aurais dĂ» trouver de nombreuses boutiques d’artisanat (boutique de bonbons japonais). Mais j’ai rien vu de tout ça.
La pluie ne s’arrĂŞtant pas, j’ai fait un dĂ©tour pour passer par les jardins est du palais impĂ©rial, avant de revenir sur Ginza et reprendre le chemin inverse en train.

Ven 24 mars

La journĂ©e devant a priori ĂŞtre meilleure qu’hier au niveau de la mĂ©tĂ©o, je suis parti Ă  vĂ©lo faire une boucle dans le quartier d’Ueno et d’Asakusa.
Je suis arrivĂ© au parc de Ueno, au bout d’une heure, et on arrive tout de suite au niveau de l’Ă©tang de Shinobazu, mais les lotus ne sont pas en fleurs (en Ă©tĂ©).

Mais on a les cerisiers. Il y a beaucoup de monde.
Je laisse mon vélo dans un parking pour me diriger vers le premier sanctuaire. Il y a des brocanteurs et de la cuisine de rue.

Mais sur la gauche, il y a Daikokutendo, le benten-dō (temple bouddhiste dédié à Benten, déesse de la richesse, du bonheur, de la sagesse et la musique).

Je rĂ©cupère mon vĂ©lo, paie 150yens pour la demi-heure que je l’ai laissĂ©, et me dirige vers le sanctuaire shinto Ueno Toshogu.

Quelques kms plus loin, je vais voir le sanctuaire shinto situĂ© Ă  proximitĂ© du parc d’Ueno et de l’UniversitĂ©, Yushima Tenmangu. Il y a dĂ©jĂ  moins d’affluence.

Je poursuis mon chemin en passant vers Ameyoko, une rue commerçante populaire.

Après je change de quartier, Ă  Asakusa, pour voir le Temple Sensoji, qui est le plus vieux temple de Tokyo, fondĂ© en 645, et est dĂ©diĂ© Ă  la dĂ©esse bouddhique Kannon. En arrivant Ă  l’entrĂ©e du Temple Senso-ji, il est difficile de se dĂ©placer tellement il y a de monde. Face Ă  l’immense portail avec une lanterne de papier rouge la plus grande du Japon, qui pèse pas moins de 700 kg, ça n’est pas simple de prendre des photos.

À l’extrémité de l’entrée du portail se trouvent 2 statues représentant, à gauche « Fujin » le Dieu du vent et à droite « Raijin » le Dieu du tonnerre.


Après avoir traversé ce premier portail, on marche sur une longue allée animée appelée Nakamise street, très animée avec de nombreux petits commerces de chaque côté (souvenirs, portes bonheur et nourriture).

Des gens sont habillés en kimonos.

Le hondĂ´ (bâtiment principal) se laisse ensuite dĂ©couvrir, rutilant, et prĂ©cĂ©dĂ© d’un grand encensoir, le jokoro.

Les fidèles ont pour habitude de se “baigner” dans la fumĂ©e d’encens, censĂ©e possĂ©der un pouvoir thĂ©rapeutique.

Ă€ gauche du hondĂ´ s’Ă©lève la pagode Ă  5 Ă©tages, rĂ©cemment rĂ©novĂ©e.

Quand j’en suis parti, en rĂ©cupĂ©rant mon vĂ©lo que j’avais laissĂ© près d’une banque avec d’autres vĂ©los, je me suis baladĂ© dans le quartier.

Puis j’ai achetĂ© un plat Ă  emporter, du tempura de poulpe. C’Ă©tait un peu gras, mais excellent. Je me suis achetĂ© un yaourt et des kakis sĂ©chĂ©s, puis un cafĂ© un peu plus loin.
Il Ă©tait dĂ©jĂ  14h et j’ai dĂ©cidĂ© d’Ă©tendre ma boucle avant le chemin du retour.
Je suis passé au jardin national extérieur (Kokyo-gaien) juste au sud du palais impérial.


J’ai vu le château quand il a commencĂ© Ă  pleuvoir et très fort.

J’avais pris mon parapluie, et je marchais avec le vĂ©lo d’une main, le parapluie de l’autre, et je me suis vite fait rincer. Je voulais poursuivre vers le sanctuaire du château impĂ©rial Hie, mais j’ai dĂ» rebrousser chemin, entre la pluie, l’heure qui tournait et des problèmes d’orientation.


Juste avant, un Ă©vènement impromptu s’est produit. Sur une des entrĂ©es au palais, j’ai vu de l’agitation, un cortège de motos, des voitures de la police et une foule retenue au bout du pont. Je me suis souvenu que c’Ă©tait la rĂ©sidence de l’empereur. Quand j’ai vu passer la grosse voiture, vitres baissĂ©es, je suppose que c’Ă©tait l’empereur, il portait un masque, et saluait la foule qui lui rĂ©pondait. DrĂ´le de coĂŻncidence.

MĂŞme sous la pluie, les cerisiers sont magnifiques.


Je suis revenu en ayant parcouru 46 kms, et dégoulinant.

Sam 25 mars

Ce matin, je me suis levé tranquillement. La pluie va continuer toute la journée et certainement encore demain.
En ce samedi, Élise et Sami sont allĂ©s de leur cĂ´tĂ©, occupĂ©s par une rĂ©union Ă  l’extĂ©rieur, et moi, sur les conseils d’Elise, je vais aller faire un tour dans le quartier de Kichijoji, terminus de la ligne Keio Inokashira.
Avant de partir, j’achète en ligne mon billet d’entrĂ©e au musĂ©e des sciences Miraikan, situĂ© au niveau de la baie de Tokyo. J’ai rĂ©servĂ© pour mercredi 29 pour voir l’exposition permanente et un film dans le DĂ´me sur l’espace.
Une fois le QR code enregistré, je pars prendre le train pour Kichijoji. Ce quartier est animé, très prisé des tokyoites, pas loin, bien desservi et avec plein de commerces, de restaurants et bars.


Dans le bâtiment de la gare, il y a des galeries en sous-sol avec des traiteurs, des magasins de gâteaux et bonbons, et pour faire du shopping, se restaurer et acheter des souvenirs. Le bon plan quand il pleut sans arrêt. Il y a beaucoup de monde malgré la pluie.

C’est encore le royaume de la bouffe.
En sortant de la gare, il y a 2 galeries couvertes.


Je me suis arrêté pour acheter différents produits culinaires, du thé et du saké.


A quelques centaines de mètres, il y a le parc d’Inokashira où il y a des cerisiers en fleurs et sur le lac, des pédalos en forme de cygne, mais personne dessus, vu le temps.


La journée a passé vite, je suis resté au sec pratiquement tout le temps.
De retour, c’est sieste pour tout le monde. Pas un bruit.

Dim 26 mars
Il pleut toujours et assez fort. On a donc pris notre temps, Leïla a mangé et on est partis vers midi en direction de Shinjuku.

C’est l’anniversaire d’Elise aujourd’hui. Sami lui a offert un cadeau mais ne peut venir manger avec nous au restaurant de sushis.

Le concept est de se servir des sushis qui tournent sur un plateau tout autour des cuisiniers et/ou de leur demander d’en faire qu’on ne voit pas et qui sont sur la carte. En fonction du nombre d’assiettes et de leur couleur, on paie Ă  la fin. On a du thĂ© sencha Ă  volontĂ©, de la sauce soja, du wasabi et du gingembre Ă  disposition. C’Ă©tait vraiment bon et ça valait le coup d’ĂŞtre connu.

Après qu’on se soient tous rejoints, on a dĂ©ambulĂ© dans les magasins.

Comme il pleuvait toujours, qu’il y avait du monde en ce dimanche, on est retournĂ©s Ă  l’appartement pour que LeĂŻla dorme un peu Ă  l’Ă©cart de cette agitation.

Lun 27 mars
A partir de ce lundi, la mĂ©tĂ©o s’amĂ©liore, au moins il ne pleut pas. NĂ©anmoins, je ne vais pas reprendre le vĂ©lo pour aller dans le quartier de Sumida, voir la Skytree et le quartier de Ryogoku, le quartier des sumos. Je prĂ©fère prendre le train pour les quelques kilomètres de marche que j’aurai Ă  faire en Ă©tant sur place, après une heure de trajet.
Je me suis rĂ©veillĂ© tard et j’accĂ©lère le mouvement pour partir après 9h.
Pas forcément la bonne heure pour prendre les transports, eh oui, les japonais partent au travail.
Je me repère bien dans les transports maintenant mais aussi grâce à Google maps que je maîtrise mieux.
Le problème est que j’arrive difficilement Ă  tenir au niveau de la batterie du tĂ©lĂ©phone malgrĂ© la powerbank que j’emporte.
J’arrive donc au niveau de la station d’Asakusa, qui se trouve juste Ă  cĂ´tĂ© de la rivière Sumida et du parc avec les cerisiers en fleurs. Il y a du monde et tout le monde se prend en photo devant les arbres en fleurs.

Je traverse le pont pour rejoindre la Skytree. C’est une tour de tĂ©lĂ©vision de 634m de haut.

Je rentre dans le centre commercial Solamachi sous la tour et ses 300 magasins rĂ©partis sur les 8 premiers Ă©tages, avec certains Ă©tages uniquement peuplĂ©s de restaurants. Je ne monterai pas au premier pont d’observation Ă  350m ni au deuxième Ă  450m. Trop de monde, trop de temps d’attente, et pas spĂ©cialement envie d’y monter.

Je déambule dans les magasins, entre dans un espace dédié à la robotique, on ne peut pas prendre de photos, et achète quelques articles de papeterie.

L’heure avance, il est midi passĂ©, je me dirige vers le quartier de Ryogoku.

Je passe le long de la rivière et vois sous les ponts quelques abris de SDF, bien propres et où rien ne dépasse.

En m’approchant du stade de sumos, je vois un bâtiment qui est le Great Kanto Earthquake MĂ©morial museum, construit en 1931.

Juste Ă  cĂ´tĂ©, sur le chemin, c’est l’ancien jardin Yasuda. SituĂ© Ă  deux pas du Tokyo Metropolitan Edo-Tokyo Museum qui est fermĂ© pour cause de travaux et du stade de sumos, ce jardin de promenade de l’ère Edo est un endroit agrĂ©able et paisible.

L’Ă©tang au centre du jardin rejoignait autrefois la rivière Sumida. Cela permettait au niveau de l’eau de l’Ă©tang du jardin d’augmenter ou de diminuer selon le niveau de la rivière.
ArrivĂ© au stade de sumos de Ryogoku Kokugikan, il y a l’entrĂ©e un petit magasin et de l’autre cĂ´tĂ© un musĂ©e de petite taille oĂą sont exposĂ©s quelques vĂŞtements et accessoires de sumos, avec des photos d’anciens vainqueurs de tournois.

En sortant dans la rue, il y a un sumo qui se balade, il accepte volontiers que je le prenne en photo.

Il y a plein de petites statuettes dĂ©diĂ©es aux sumos avec des empreintes de mains d’anciens champions, je suppose.

A cĂ´tĂ©, c’est la station de Ryogoku et il y a pas mal de restaurants. Je rentre dans un petit restaurant qui cuisine l’anguille. Je prends un plat et goutte aussi au Shochu, alcool fait avec de la patate.

Je vois sur la carte qu’il y a non loin de lĂ  un petit temple bouddhiste qui s’appelle Eko-in. Très joli Ă  visiter.

Je termine la visite du quartier ainsi puisque le musée de Tokyo Edo est fermé, je recroise le sumo rencontré auparavant et rentre sur Medaimae.

Mar 28 mars
Ce matin, je voulais reprendre le vĂ©lo pour me rendre dans le quartier de Roppongi. Mais quand je me suis levĂ©, j’ai vu qu’il pleuvait malgrĂ© une prĂ©vision mĂ©tĂ©o optimiste. Changement de programme, je vais prendre les transports.
Je suis sorti du métro pour me diriger vers la Midtown Tower.

A l’intĂ©rieur de l’immeuble, il y avait des oeuvres d’art exposĂ©es dans la Street Museum.

Rien d’autre Ă  voir si ce n’est les buildings très hauts.
Ensuite, je suis allĂ© sur Roppongi Hills, oĂą il y a l’araignĂ©e gĂ©ante, devant la Mori tower, un minuscule jardin, et entrĂ© Ă  l’intĂ©rieur, il y a un musĂ©e, je me suis contentĂ© d’aller jeter un coup d’oeil au magasin du musĂ©e, et on a un accès Ă  Tokyo City View. Mais le Skydeck Ă©tait fermĂ© pour cause de pluie.



Du coup, j’ai poursuivi mon chemin en direction de la Tokyo Tower qui culmine Ă  333 m.

Au hasard d’une rue, on tombe sur un petit temple.

C’est la plus haute tour en acier autoportante du monde et 3m de plus que son modèle, la Tour Eiffel. Symbole de la renaissance du Japon d’après-guerre en tant que puissance Ă©conomique majeure, la tour de Tokyo Ă©tait la plus haute structure du pays depuis son achèvement en 1958 jusqu’en 2012, date Ă  laquelle elle a Ă©tĂ© dĂ©passĂ©e par la Tokyo Skytree. En plus d’être un lieu touristique populaire, la tour de Tokyo sert d’antenne de diffusion.

Au pied de la tour, il y a un petit sanctuaire.


En face de la tour, on arrive sur le temple bouddhiste Zojo-ji, temple principal de l’école du bouddhisme japonais Jodo (courant de la Terre Pure).

J’ai poursuivi jusqu’au jardin Kyu Shiba-Rikyu, qui est un petit jardin amĂ©nagĂ© pour les seigneurs fĂ©odaux, la promenade a Ă©tĂ© agrĂ©able malgrĂ© la pluie, autour d’un plan d’eau principal et de plusieurs compositions rocheuses, chacune ayant une symbolique bien prĂ©cise.

Avant de rejoindre le prochain jardin, la visite coĂ»te 400yens les 2 jardins, je passe par le petit port d’oĂą partent les bateaux qui vont sous le Rainbow bridge qui relie Odaiba dans la baie de Tokyo.


Un peu plus loin, Hama-Rikyu est un jardin japonais beaucoup plus grand, dans le quartier de Tsukiji, donnant sur la baie de Tokyo. Les gratte-ciels du centre d’affaires de Shiodome qui surplombent la promenade dĂ©notent avec l’aspect traditionnel du parc, crĂ©Ă© au XVIIe siècle et classĂ© “site Ă  la beautĂ© exceptionnelle” par le Ministère de la Culture au Japon.

PlutĂ´t que de poursuivre sur Tsujiki market, je me suis arrĂŞtĂ© au Shiodome SIO-SITE qui m’a dĂ©boussolĂ©, il faut dire qui Ă©tait plus de 14h, ces jardins m’ont fait faire plus de kms, et je n’ai pas trouvĂ© pour mangĂ© quelque part. J’ai trouvĂ© de quoi avaler quelque chose dans un Familymart et ça m’a donnĂ© un petit coup de fouet pour trouver l’entrĂ©e de la station de la bonne ligne, un vrai labyrinthe.

Juste avant, je suis passĂ© devant l’horloge gĂ©ante et animĂ©e de Miyazaki des studios Ghibli qui allait marquer les 15h, je suis bien tombĂ© car elle ne s’anime que 5 fois par jour, pendant 4 minutes.

Du coup, aujourd’hui, j’aurai vu pas mal de choses et ça va m’allĂ©ger mon programme de demain pour visiter la baie de Tokyo.

Mer 29 mars
Ce matin, j’ai repris le vĂ©lo pour faire un dernier tour jusque dans la baie de Tokyo, le point d’intĂ©rĂŞt le plus lointain Ă©tant le musĂ©e des sciences Miraikan pour lequel j’ai dĂ©jĂ  le billet d’entrĂ©e.
Je passe par le sanctuaire Hie-jinja situĂ© sur une colline entre les quartiers d’affaires d’Akasaka et de Nagatacho, au centre de Tokyo. EntourĂ©s par les hauts immeubles de bureaux, le site shinto offre aux salarymen et aux familles du quartier un lieu de recueillement apaisant.

Ensuite, je suis passĂ© par Tsujiki market, l’ancien marchĂ© aux poissons qui a dĂ©mĂ©nagĂ© Ă  Toyosu depuis 2018. Autour du marchĂ© extĂ©rieur, une quantitĂ© de magasins qui vendent tout ce qui est alimentaire et qui tourne autour du poisson, et de restaurants attire beaucoup de monde.

Ensuite, j’ai traversĂ© la rivière pour rejoindre l’île artificielle d’Odaiba. On aperçoit plus loin le Rainbow bridge sur lequel les vĂ©los ne peuvent circuler.

Je rejoins la statue Gundam devant Divercity puis le bâtiment de Fuji TĂ©lĂ©vision avant d’atteindre la statue de la libertĂ© avec le Rainbow bridge en arrière-plan.

Je me rends ensuite au musĂ©e national des sciences Ă©mergentes et de l’innovation, Miraikan.


InaugurĂ© en 2001, il concentre son exposition autour des thèmes de l’espace, de la robotique et de la haute technologie. Le musĂ©e collabore rĂ©gulièrement avec de grandes entreprises japonaises qui se servent du lieu comme d’une vitrine pour leurs crĂ©ations. Les robots humanoĂŻdes dernier cri y sont d’ailleurs souvent prĂ©sentĂ©s.
Je peux y voir différentes animations ludiques, expériences didactiques et interactives à faire, le plus spectaculaire parmi plein de choses intéressantes sont :
Geo-Cosmos, le globe terrestre reconstitué,

les deux robots humanoïdes, je suis étonné par le réalisme de leurs expressions du visage.
Alter est doté d’une intelligence artificielle qui s’appuie sur des capteurs sensoriels capables d’analyser la proximité, les sons, l’humidité et la température. Les données collectées et exploitées par le réseau de neurones donnent naissance à des mouvements de l’humanoïde sans la moindre intervention extérieure.

Le 2eme Otonaroid est une android adulte contrôlée à distance qui peut répondre à un interlocuteur assis en face,

la station spatiale Internationale ISS, …

J’assiste Ă  un film dans le cinĂ©ma panoramique du Dome Theater qui retrace la naissance de l’univers, la formation des planètes et des galaxies.

Pour revenir, je vais au plus court, mais je fais un petit dĂ©tour pour voir pas loin un magasin de vĂ©los. Pas de chance, c’est fermĂ©.
C’est lĂ  que je croise des kartings style Super Mario (mais sans les moustaches).

Quand je rentre, il se remet Ă  pleuvoir…

Jeu 30 mars

En ce jeudi, la journée est consacrée aux préparatifs du départ très tôt du lendemain.
S’enregistrer pour le vol de demain, faire les derniers achats, faire les valises et remballer le vĂ©lo dans la housse. Je serai moins chargĂ© qu’Ă  l’aller.
A midi, ou plutôt 14h, on est allé manger un curry au restaurant.

Après ça, on est allé à Shibuya faire un tour dans quelques magasins, et puis on a mangé une crêpe.

Le soir, on a mangĂ© des warabimochi. C’est une sorte de mochi gĂ©latineux rĂ©alisĂ© Ă  partir d’amidon de fougère recouvert ou trempĂ© dans du kinako (farine de soja grillĂ©e). Il diffère du vĂ©ritable mochi fabriquĂ© Ă  partir de riz gluant. Celui qu’on a mangĂ© Ă©tait au thĂ© vert macha.


Je n’ai pas pu m’enregistrer en ligne sur le site de Lufthansa, et obtenir les cartes d’embarquement. L’application qui m’a averti que je pouvais le faire depuis ce matin ne cesse de m’afficher une page d’erreur. Le site internet aussi. On verra bien.
Demain, il faut que je me lève pour partir de la station de Medaimae Ă  5:08 pour espĂ©rer prendre le bus de 5:50 Ă  Shibuya m’amenant Ă  l’aĂ©roport de Tokyo Haneda pour y ĂŞtre 2h avant le dĂ©collage prĂ©vu Ă  9:40.
Ces 4 semaines sont passĂ©es et j’aurai bien profitĂ© de ma famille, j’aurai pratiquement tout vu et fait ce que j’avais prĂ©vu, goĂ»tĂ© aux boissons locales et mangĂ© beaucoup de spĂ©cialitĂ©s, dĂ©couvert et appris des choses, et je me serai bien imprĂ©gnĂ© de la culture japonaise et de la vie au Japon. Avec quelques rares rencontres au hasard du chemin lors de mon voyage Ă  vĂ©lo.
Des choses vont me manquer, comme la sĂ©curitĂ©, le fait de ne pas se soucier des vols, d’autres pas, comme les nuisances sonores, musiques dans la rue et les magasins, les passages piĂ©tons, passages Ă  niveau, sirènes hurlantes des pompiers, ambulances…
Comme Ă  chaque voyage, je vais rester encore un peu dans ce pays, Ă  travers les nouvelles, de la lecture, des sĂ©ries et des films, la cuisine…

Retour vue d’ensemble sur le voyage                1ère semaine Ă  Tokyo             Tokyo-Hiroshima Ă  vĂ©lo

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