7ème étape déjà aujourd’hui. Quand je me lève, je vois le gris du ciel et toujours cette brume. En plus, il ne fait pas chaud, à peine 12 degrés.

Après le petit déjeuner, je pars tout de suite vers 8h30. Je me suis bien habillé et prévois surchaussures et passe-montagne car au sommet et dans la descente, il va faire froid. Je redoute le froid aux mains, je n’ai que des gants d’été.

Au bout de 5 kms, je vois le panneau indiquant le col d’Aspin. Et ça monte tout de suite mais beaucoup de passages à 6% donc ça se monte bien. C’est bien bouché, on ne voit pas grand chose. Il y a beaucoup de cyclistes avec pas mal de hollandais.

Arrivé en haut, je fais des photos et j’enfile une polaire et le passe-montagne.

Ça descend bien, c’est sec mais je reste prudent et concentré. On ne sait jamais, il peut y avoir des trous sur la chaussée. Arrivé en bas, je prends un chocolat chaud et enfile les surchaussures, j’ai froid.

Je file à vive allure sur Sainte-Marie de Campan où commence l’ascension du Tourmalet. Et là, plus de jambes, impossible d’avancer alors je m’accroche avec des arrêts fréquents. Le froid est supportable et la brume est très épaisse, j’allume mon feu arrière en clignotant.

Heureusement, vers 6 kms avant le sommet, il y a une petite trouée où le soleil réussit à percer mais ce n’est qu’à la station de la Mongie que le soleil prend le dessus. Ça fait du bien et je me sens mieux même si la pente oscille entre 8,5 et 9,5%. Je prends du plaisir avec ces beaux paysages et les moutons au milieu de la route.

La descente est rapide, le froid est supportable puis la route plate se poursuit jusqu’à mon lieu de destination que je trouve facilement.

Comme d’habitude, douche, lavage des tenues et préparation d’un bon repas car ce soir je loge dans un rez-de-jardin d’une villa avec tout le confort. Je peux faire sécher mes affaires, j’en aurai besoin car demain, je risque d’avoir la pluie tout le long du trajet.