Etape 6 – Mercredi 20 Août : Saint-Girons – Ancizan

Ce matin, je suis parti tôt à 7h45 après avoir déjeuné car je sais que ça va être pluvieux. Mes affaires sont sèches, je vais profiter qu’il ne pleuve pas pour le moment.

Comme hier, au bout d’une dizaine de kms, la pluie commence à tomber très fine donc ça va.

La route est plate puis commence à monter très légèrement avec quelques bosses. En fait, la montée du Portet d’Aspet a déjà commencé et quand je vois le panneau de l’ascension du col, c’est pour les 3 derniers kms. Mais la pente est plus dure. En revanche, la pluie commence à bien tomber, mais pour le moment, je n’ai pas froid, il fait assez bon malgré les 15° annoncés. On n’est qu’à 1069 m au sommet.

DCIM100GOPRO

Au pied du col, j’avais commencé à apercevoir des inscriptions au sol pour les coureurs du Tour, mais aussi des slogans Non à l’Ours. A un endroit, il y avait Non à l’ours, non aux loups, non aux vautours et un peu plus loin j’ai vu Oui aux Eléphants. C’était drôle.

oui aux éléphants

En descendant, je suis passé devant le mémorial Casartelli, le coureur italien qui s’est tué dans la descente du Portet d’Aspet, il y a des endroits où la pente est à 17%, j’en vois qui la montent… avec difficulté.

mémorial Casartelli

On arrive tout de suite à l’embranchement qui mène au col de Menté, il est assez dur et mène au sommet à 1349 m, la pluie redouble, je commence à être rincé et toutes mes couches de vêtement sont à essorer. Heureusement, un cycliste me rejoint et on roule ensemble sur plusieurs kms, c’était sympa.

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La descente, je la fais doucement, les freins sont moins efficaces, je n’ai pas encore trop froid mais arrivé à Saint-Béat, je suis carrément gelé, c’est un tout petit village, j’arrive à trouver un magasin de produits locaux où je peux boire un café mais ça ne me réchauffe pas. Dans la descente, la pluie s’est arrêtée et je décide pour me réchauffer de rouler à fond en direction de Bagnères-de-Luchon. Quand j’ai moins froid, je m’arrête manger dans un abri de bus et repart aussitôt. Je me réchauffe, ça se réchauffe et il ne pleut plus, j’enlève l’imperméable pour faire sécher ma veste, c’est assez efficace.

Arrivé à Bagnères-de-Luchon, je m’arrête remplir mes bidons d’eau et l’ascension du col de Peyresourde démarre tout de suite. Elle est dure mais avec des portions qui permettent de récupérer. C’est tout bouché et je n’aurai pas pris beaucoup de photos ou filmé. J’arrive au sommet, il y a quelques lacets sur la fin. Je ne reste pas longtemps pour ne pas prendre froid.

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Je descends sur Arreau puis direction Ancizan. Finalement, le chalet de 35 places sera vide et je serai hébergé chez le propriétaire du chalet, à Guchen à 2 kms plus loin, qui m’emmène en fin d’après-midi à Saint-Lary-Soulan à côté de la station du Plat d’Adet, ville touristique animée que je visite pendant qu’il est chez le kiné. Très sympathique, il partage son repas avec moi, je suis content de manger des légumes et équilibré, parce-que jusque-là, c’était difficile.

saint-lary-soulan

Demain, le col d’Aspin et le Tourmalet sont au programme sous un ciel a priori peu nuageux.

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