La pluie s’est arrêtée ce matin, heureusement parce-que cette nuit ça tombait bien. Mais c’est humide et dans la brume.  Il y a 2 saisons ici : l’hiver et l’après-midi du 15 août, disent les habitants. Conséquence toutes mes affaires n’ont pas séchées. Il faut dire que je suis arrivé trempé de chaud, et il faut que je lave mes tenues tous les jours même avec un rechange.

Après un bon petit déjeuner, je suis sur le départ à 9h, je profite qu’il ne pleuve pas pour le moment. J’ai mis les jambières et le coupe vent imperméable, j’ai bien fait car la pluie s’invite au bout de 15 kms. C’est de la pluie fine et intermittente qui ne mouille pas trop. Je roule bien sans mal aux jambes mais je ne force pas.

Au pied du col de Port, à Tarascon-sur-Ariège, je prends des provisions dans une boulangerie et reprends la route. Ça monte rapidement puis après quelques replats, la pente reprend jusqu’à 2 kms avant le sommet avec quelques lacets.

On y voit rien avec la brume et peu avant le sommet, il commence à bien pleuvoir. Je fais vite la photo, il y avait des italiens en moto, c’est mieux de se faire prendre en photo.

Peu de cyclistes rencontrés, un couple en tandem et un vélo qui m’a doublé. Il ne fait pas chaud (13° à 1249 m), je me depêche de redescendre car j’ai froid aux mains.

Descente et faux plat descendant sur les 40 derniers kms avant d’arriver a Saint-Girons au bout de 3h55 (87 kms). Je vais me reposer à l’hôtel pour être prêt pour ma journée du lendemain où 3 cols m’attendent.