Difficile de rouler avec la pluie

La pĂ©riode hivernale est compliquĂ©e pour s’entraĂ®ner comme on le souhaite. Du vent, du froid, mĂŞme un peu de neige, et de la pluie qui tombe chaque semaine, voire chaque week-end depuis 1 mois. Il faut jongler et ĂŞtre Ă  l’affĂ»t, surveiller la carte des prĂ©cipitations, s’il pleut le matin, et que ça s’arrĂŞte, on attend un peu que ça sèche et puis on part, en calculant l’heure oĂą il faut revenir avant que ça ne retombe.
Ou on se lève tĂ´t le matin et on part pendant qu’il ne pleut pas, en se dĂ©pĂŞchant de revenir avant de se faire saucer.


Pluie annoncĂ©e le samedi et le dimanche, il faut se motiver pour aller dans la semaine s’il ne pleut pas, le soir après le travail, pour compenser le manque Ă  rouler. Si on ne se force pas, on peut rester plus d’une semaine sans rouler, et ainsi rĂ©gresser au lieu de progresser.
En ces premiers mois de l’annĂ©e, je fais des sorties pas trop longues, juste ce qu’il faut pour rĂ©ussir les 2 BRM de 200 et 300 kms en vue du Paris-Brest-Paris de l’annĂ©e prochaine. Je privilĂ©gie la qualitĂ© Ă  la quantitĂ©, en variant mon entraĂ®nement, Ă  un rythme qui n’est ni de la ballade, ni la course.
A partir d’Avril, je vais augmenter ma charge d’entraĂ®nement pour grimper le plus souvent possible, le plus longtemps possible, pour arriver Ă  monter plusieurs cols durs dans une journĂ©e.
Bien sĂ»r, j’aurai des pĂ©riodes de repos de manière Ă  bien rĂ©cupĂ©rer, et Ă  chaque nouveau cycle, je mesurerai ma progression. Jusqu’oĂą je pourrai aller ? c’est mon corps qui me le dira, cĂ´tĂ© mental, je ne suis pas encore motivĂ© Ă  100%, mais dès que les beaux jours vont venir, avec le passage Ă  l’heure d’Ă©tĂ© d’ici 3 semaines, ça va venir. 1er test avec les cinglĂ©s du Ventoux dĂ©but juin.

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