Tour 2018 – Etape 8
8 Ăšme Ă©tape aujourd’hui, et toujours en course ! Hier soir le site d’Equihen Ă cĂŽtĂ© de Boulogne Ă©tait beau pour y voir se coucher le soleil mais pas pour y dormir. TrĂšs venteux, mĂȘme Ă l’abri des buissons et assez humide, j’ai eu froid et n’ai dormi que par des sĂ©quences de 10-15 minutes entre 22h et 5h15. En plus, j’ai entendu une bestiole remuer pas loin de moi et n’ai pas pu savoir ce que c’Ă©tait.
Je me suis donc prĂ©parĂ© tĂŽt pour partir et j’Ă©tais prĂȘt vers 5h40, avec les jambiĂšres et la petite polaire en plus, comme j’avais froid.
J’avais avalĂ© le yaourt et le fruit me restant d’hier et j’ai commencĂ© Ă rouler. Puis le soleil s’est levĂ© vers 6h25. Je me suis arrĂȘtĂ© successivement pour me changer, arrĂȘter l’Ă©clairage et rĂ©server toute la charge pour recharger mes appareils, puis dans un bar pour prendre un cafĂ© et remplir mes bidons. Ensuite je me suis arrĂȘtĂ© dans un magasin d’alimentation pour acheter de quoi dĂ©jeuner. AprĂšs j’ai commencĂ© Ă bien rouler, les petits villages traversĂ©s Ă©taient sans intĂ©rĂȘt en dehors du cimetiĂšre militaire d’Etaples.
A Berck, premier point d’intĂ©rĂȘt avec une belle plage, par la suite, on reste quand mĂȘme Ă©loignĂ© de la cĂŽte, donc des paysages ruraux et agricoles, des Ă©oliennes ont dĂ©filĂ©…
A un moment donnĂ©, dans la matinĂ©e, j’ai rejoint 2 “bike-packers” avec qui j’ai roulĂ© un peu et discutĂ© pour apprendre qu’ils Ă©taient partis la veille de Dunkerque pour aller jusqu’Ă Biarritz.
Vu la monotonie de la route et sentant que je n’Ă©tais pas loin de la mer, j’ai bifurquĂ© Ă 90 °, j’ai plongĂ© en direction de la mer hors de ma trace vers une petite ville appelĂ©e Ault. Et lĂ , la vue Ă©tait superbe avec la plage et les falaises. Pas mĂ©content de mon dĂ©tour mĂȘme s’il a fallu remonter la route que j’avais descendu avec une belle pente.
Vers midi, je me suis arrĂȘtĂ© manger ce que j’avais pris, et puis j’ai commencĂ© Ă cramer au niveau du visage, j’avançais encore bien mĂȘme si ma moyenne disait le contraire. Entre la route Ă dĂ©couvrir avec le gps, oĂč il faut ralentir pour ĂȘtre sĂ»r de ne pas rater la trace, et puis les arrĂȘts photos, ça s’explique.
J’ai atteint Dieppe avec son port, sa cathĂ©drale en dĂ©but d’aprĂšs-midi.
J’avais chaud, une petite biĂšre bien fraĂźche et mes bidons remplis d’eau fraĂźche m’ont redonnĂ© la pĂȘche. A la sortie de la ville, on voit la plage et les falaises qu’ont peint Claude Monet…
Il restait 20-30 kms Ă faire pour aller Ă Saint-ValĂ©ry-en-Caux, mon point de chute, je suis arrivĂ© Ă l’hĂŽtel vers 16h30, tĂŽt pour une fois. 174 kms de parcouru.
Accueil pas trĂšs chaleureux Ă l’hĂŽtel, il a fallu que je me batte pour les faire accepter de rentrer le vĂ©lo dans la chambre, ils voulaient que je le laisse dehors !
AprĂšs le rituel lavage, douche, recharge des appareils, je suis allĂ© dĂ©couvrir cette petite ville, avec une plage de galets, des hautes falaises, et les restaurants oĂč je me dirige pour manger un moules frites que je n’avais pas encore mangĂ©. Les moules Ă©taient bonnes, pas les frites.