ET APRES ?

VoilĂ  3 semaines que la course est finie.
J’ai repris la route assez vite, puisque je roulais dĂ©jĂ  le samedi suivant. Et le weekend d’après, j’ai eu la motivation de faire un grand parcours essentiellement parce-que je n’avais pas envie d’aller rouler Ă  proximitĂ© de la maison sur les routes habituellement empruntĂ©es. Il faut dire que le petit groupe du club avec lequel je roule est Ă©parpillĂ© un peu partout avec ces vacances du mois d’aoĂ»t.
Je me suis donc rendu du cĂ´tĂ© de Serre-Ponçon, sans vraiment prĂ©parer minutieusement mon raid. J’ai fait 220 kms Ă  l’aller, avec la grimpĂ©e des cols de Sarraut, Levraut et la montĂ©e de la station de RĂ©allon et 222 au retour. J’ai Ă©tĂ© gentiment accueilli par FrĂ©dĂ©ric et sa famille, qui ont leur pied Ă  terre, en Ă©tant restĂ© en contact pendant que j’Ă©tais sur la route. C’Ă©tait sympa et j’ai pu dormir normalement avant de repartir le dimanche. Il a fait encore bien assez chaud, et c’est surtout de la chaleur que j’ai souffert. Les jambes, ça allait, j’avais une bonne moyenne avant d’attaquer la pente. Le lendemain, pas mal aux jambes pour repartir, et 30 de moyenne jusqu’après Sisteron et 26 Ă  l’arrivĂ©e. En revanche, c’est le lendemain que j’ai eu mal aux jambes, j’ai mis 2-3 jours pour rĂ©cupĂ©rer.

Ce samedi, j’ai fait une sortie sur la Sainte-Baume, en allant Ă  un bon rythme, et ce dimanche, le mistral trop violent m’a contraint Ă  rester tranquille, mais je suis bien content de m’ĂŞtre reposĂ©, car je ressens encore des douleurs dans les cuisses, je n’ai pas rĂ©cupĂ©rĂ©.
La semaine prochaine, une sortie collective est planifiĂ©e au dĂ©part de BĂ©doin pour monter le Ventoux, et quelques-uns sont motivĂ©s pour le challenge et savoir qui va arriver avant l’autre… Peut-ĂŞtre que j’irai.
J’ai dĂ©jĂ  dĂ©passĂ© largement les 10.000 kms, je vais certainement dĂ©passer mon record de distance annuelle.

L’après course Ă  plus long terme, je ne sais pas encore de quoi il sera fait.
Course ou pas course, voyage ou pas, stage de prĂ©paration ou pas, tout dĂ©pend de l’Ă©volution de la situation sanitaire, de la rudesse ou de la douceur de l’hiver, mais surtout de ma motivation. L’annĂ©e prochaine sera a priori ma dernière annĂ©e de travail, et je compte bien travailler moins en prenant le maximum de congĂ©s. Donc, le programme pourrait bien ĂŞtre une prĂ©paration en fĂ©vrier en Espagne, une semaine Tour de Sicile dĂ©but juin, le voyage Ă  Paços de Ferreira avec Carlos en septembre, mais ça dĂ©pend aussi de lui, et en juillet-aoĂ»t, soit une course ultra pas trop longue, soit un voyage Ă  vĂ©lo de 2 semaines, Ă  mon rythme. Je ne pense pas m’inscrire pour la prochaine Ă©dition de la TPBR, qui fera 2500 kms minimum jusqu’Ă  Barcelone, donc 9 jours de course.

Mais on n’est pas encore Ă  la fin du mois d’aoĂ»t, j’ai encore le temps d’y rĂ©flĂ©chir.

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