Ce samedi 13 Avril, j’ai effectué le parcours du BRM 300 qualificatif pour le PBP 2019, au départ d’Aix.

Il y avait moins de monde qu’il y a 2 semaines, 44 participants.

La météo était très incertaine jusqu’à ces derniers jours. Je ne me voyais pas passer plus de 13h sous la pluie, quand je vois ce que j’ai vécu le weekend dernier.

Je commençais même à envisager de faire le brevet de 300 à Montpellier la semaine prochaine, où, de plus, le dénivelé était moins important que celui d’aujourd’hui.

En revanche, les températures avaient chuté ce matin et ne se sont guère élevées tout au long de la journée. Il y avait aussi un petit Mistral qui était bien présent 20 kms avant Cavaillon et sur les derniers kms.

Le dénivelé annoncé était de 3400m et c’était bien justifié sur le terrain, avec beaucoup de casse-pattes, de nombreuses montées pas forcément très pentues suivies de descentes et de montées de nouveau. En voyant le profil on comprend mieux.

Levé à 3h45, je me suis mis en tenue pendant que le café se faisait, parti à 4h pour être à Aix à 4h30, afin de retirer ma carte de route.

J’ai fini de me préparer et je suis parti à 5h avec les premiers. Cavaillon était à 59 kms, il faisait pas loin de zéro degré, ça ne s’est réchauffé que vers 11h mais il manquait encore quelques degrés pour avoir une température acceptable. J’ai d’ailleurs conservé mes jambières et n’ai enlevé mon coupe-vent qu’à partir de Banon.

J’ai suivi les premiers mais ça roulait vite. On s’est tous retrouvés au premier contrôle à Cavaillon.

Après j’ai ralenti et j’ai été rejoint par Pierre, de l’union sportive palunaise de Noves, avec qui j’avais déjà roulé sur le BRM 300 de l’année dernière. Et on a roulé ensemble jusqu’avant Rians, sur la fin, j’étais cuit et j’ai encore réduit ma vitesse.

J’ai fini comme j’ai pu entre le vent et les dernières côtes avec le col des Portes que je n’avais jamais fait dans ce sens-là et j’ai fini par arriver après 12h46 sur la selle, arrivé peu avant 19h.
Ce genre de parcours exigeant nous rapproche de la réalité de PBP, permet de nous aguerrir, et de prendre confiance.
J’avais nettoyé la chaîne mais je n’avais pas remis d’huile donc ça grinçait un peu, ça m’a un peu handicapé et énervé. A ne pas refaire, ça fait pas du bien aux pignons.
J’avais oublié aussi mes lunettes de vue que j’ai l’habitude de prendre pour rouler de nuit.
Mon éclairage est au top, certains participants sont partis sans éclairage ou presque ou pas de gilet réfléchissant, d’autres avaient des éclairages surpuissants avec des feux de stop clignotants, il y en avait un, on aurait dit un stroboscope avec des lumières rouge et bleu, difficile de rester derrière lui.
Côté alimentation des leçons à tirer aussi avec du bien et du moins bien.

Quelques beaux paysages au passage, avec Simiane-la-Rotonde, les Mées, le plateau de Valensole, même si les champs de lavandes ne sont pas fleuris, Quinson.

Simiane-la-Rotonde

Les Mées et les rochers “Pénitents”

3ème contrôle aux Mées

Plateau de Valensole

Dernier contrôle à Montmeyan pour faire tamponner la carte de route

Base nautique sur le lac de Quinson

Quinson et les Gorges du Verdon

Au local du CSPA, à mon arrivée, j’ai discuté avec quelques anciens qui m’ont parlé de leur expérience du PBP et m’ont donné des conseils. C’était presque émouvant de les entendre parler de leur exploit d’avoir terminé l’épreuve.

Prochain brevet de 400 kms. Il faut que j’étudie ma stratégie de course et le plan de route, mais à adapter sur le terrain en fonction de qui roule avec nous, je dis nous parce-que Carlos sera de la partie, on retrouvera sûrement les 2 montpelliérains croisés sur le 200.