Etape 11 : Le Bourg d’Oisans – Le Mont Dauphin
Avant-dernière étape aujourd’hui. Je suis parti à 7h30 pour ne pas avoir trop chaud au moins dans les 2 premiers cols.
Les quelques kms me séparant du Bourg d’Oisans m’ont permis de m’échauffer avant d’attaquer l’Alpe d’Huez. Avant, je me suis arrêté dans une boulangerie pour le ravito.
Ensuite, j’ai mis la caméra sur le guidon et j’ai commencé l’ascension régulée par les numéros de virages. J’ai pris le rythme tout de suite et j’ai filmé tous les virages dont les noms ont quelque peu changé ou doublé, en tout cas rajeuni. J’ai mis 1h24 ce qui ne veut pas dire grand chose avec mon chargement sur le dos.
Je suis resté quelques minutes avant de poursuivre le chemin vers le col de Sarenne qui n’est pas très dur dans ce sens puisqu’on descend plus qu’on ne monte.
Après on peut rejoindre le lac de Chambon et reprendre la route de secours pour rallier La Grave.
Je m’y suis arrêté pour manger ce que j’avais acheté le matin. Il était 12h30 environ, un arrêt dans l’épicerie ouverte, et je suis reparti pour atteindre le col du Lautaret. Il restait 11 kms et même si la pente était assez douce, souvent 5-6%, j’ai souffert surtout à cause de la chaleur qui commençait à augmenter.
L’après-midi, l’eau des bidons était chaude très vite après les avoir remplis et on se sentait comme dans un four, l’air était brûlant.
Je me suis arrêté à Briançon, après avoir dévalé la longue descente depuis le Lautaret, pour boire un coup et faire une pause. Trop chaud.
Je suis reparti, il restait encore une trentaine de kms à faire, j’ai été obligé de passer par la nationale, où beaucoup de camions roulent à fond et bien trop près de moi.
J’arrivais vite sur le Mont Dauphin, mais l’hôtel que j’avais réservé était situé en haut à l’intérieur du fort Vauban où des artisans d’art, commerces et bureaux se sont installés depuis 2008 après le départ des militaires. Inscrit au patrimoine de l’UNESCO, on en fait vite le tour. En plus, il y a eu encore une petite dernière grimpette pour y aller.
Demain dernière étape de ce périple où j’espère retrouver la voiture à Cuneo, tiens il faut que je contacte Elisa qui m’avait hébergé. Non impossible, le message ne passe pas la frontière. Et pas de wifi, pas étonnant avec l’épaisseur des murs. Et pas de TV. Non, mauvais choix…