Dans 3 semaines, c’est le départ de la course. Un gros évènement, à coup sûr. Une longue préparation, oui et non, longue dans la tête mais courte sur le vélo. Une préparation avec des hauts et des bas, des incertitudes jusqu’au dernier moment.
Mais maintenant, que pourrait-il bien arriver pour que je ne participe pas à cette course ? Tous les voyants sont au vert, pour le moment, mais ça reste pesant.
La situation sanitaire s’améliore, en France et en Europe, la tendance est encore à la baisse de nouveaux cas mais des reconfinements ont eu lieu récemment ça et là, dans des villes allemandes ou à Lisbonne notamment.

J’avais réservé des hôtels, un seul sur la route finalement, et pour mon arrivée à Vienne, j’avais tout d’abord trouvé un premier hôtel pour 2 nuits, puis 1 nuit avec le nouveau vol partant le vendredi, puis finalement le départ en train le jeudi m’obligeait à reprendre 2 nuits, j’ai trouvé un autre hôtel, mais cette semaine encore, l’hôtel m’a prévenu que je serais transféré dans un autre hôtel à cause d’une occupation trop faible, et comme c’était plus éloigné de la gare, j’ai finalement annulé la réservation et retrouvé autre chose à 250m de la gare.

J’ai mon billet de train, mais je redoute qu’au dernier moment il n’y ait pas encore une surprise…

Ma route est tracée mais j’ai quand même dû revoir les premières étapes avec le concepteur d’itinéraires Strava pour régler des parcours basés sur la poularité, avec le moins de dénivelé possible et de préférence sur route pavée afin d’éviter de passer par des chemins de halage pas très roulants. J’ai dû passer à la version payante de Strava avec 1 mois gratuit pour pouvoir modifier les itinéraires que j’avais créé…

Mon vélo est préparé, mais il me reste encore à remplacer les chambres à air, les pneus, les cales de chaussures, à remettre des piles neuves sur les capteurs de vitesse et de cadence du compteur, je pense ne pas prendre le cardio-fréquencemètre, et à poser les stickers réfléchissants.

Je me suis fait moi-même des bandes réfléchissantes à mettre sur les chevilles, à partir d’un gilet jaune qu’on a dans la voiture, comme demandé par l’organisateur de la course.

Jour

Nuit

Je suis motivé et je pense avoir une bonne condition physique, je ne souffre d’aucune blessure, et j’ai bon espoir de pouvoir tenir le choc, j’ai confiance en moi.
Ce qui va m’aider à tenir, c’est l’idée de participer à une formidable aventure humaine, avec des rencontres, des émotions et la passion du vélo à partager, il y aura plein de bonnes choses à vivre, la découverte de nouvelles routes avec des paysages à couper le souffle.

Encore 1 semaine d’entraînement, et puis je vais couper quelques jours et rentrer dans ma période d’affûtage. Je dois récupérer des emballages, papiers à bulles… pour emballer le vélo, auquel il faudra enlever les pédales et le prolongateur de cintre pour le transport dans le train.
Il me restera à préparer mes affaires dans la sacoche, vérifier sur ma check-list que je n’oublie rien, et notamment ma pharmacie, à mettre dans des petits contenants.