Voilà, l’année s’achève bientôt, avec ses joies et ses peines, avec ses satisfactions et ses déceptions, avec ses espoirs. Mais pas de remords.
La satisfaction d’avoir réalisé quelques projets vélo, le bonheur d’avoir été grand-père pour la deuxième fois, des douleurs physiques liées au vélo, notamment pour ma main, et les infections respiratoires à répétition, dont la dernière, il fallait bien que ça arrive, a révélé que c’était bien le COVID. Test positif ce matin, alors que les mêmes symptômes m’ont atteints les dernières fois et que les tests étaient négatifs.

Eh oui, encore lui. Le virus est encore actif.

Déception de voir s’éloigner mon objectif des 20.000 kms parcourus dans l’année, ça va être difficile de l’atteindre, avec ces quelques jours d’arrêt et d’isolement. Ça n’était pas un objectif en soi, mais c’était une source de motivation en cette fin d’année, où c’est difficile de rouler tôt le matin quand il fait froid, avec les intempéries de la saison.
Pourtant c’est bien ce qui m’attend en mars prochain, au Japon, où ça commencera seulement à se réchauffer, comme ici. Faire entre 100 et 140 kms à vélo, pour les étapes les plus longues, pendant 13 jours. Avant et après ce “Japan Tour”, entre Tokyo et Hiroshima, je devrais profiter de ma fille et de ma petite fille, Leïla, qui aura 9 mois.

J’espère que ma santé sera bonne là-bas, que je n’attraperai pas froid, en tout cas, sur le plan cardiaque, le test d’echocardiographie que j’ai passé est satisfaisant.
L’âge avançant, je sens bien que j’ai perdu de mes capacités, mais comme je ne ferai plus que des ballades tranquilles, le seul objectif sera de se faire plaisir, donc plus de sorties longues et des nuits sans sommeil, à la limite de la rupture, ni de brevet ou course d’ultra distance.