De Hakone à Fujinomiya : 118 kms / D+1755 m

Cette nuit, il y a eu un gros orage, avec le tonnerre qui m’a réveillé et de grosses précipitations. Heureusement, il ne pleuvait plus à 6h quand je me suis levé. Je suis parti vers 7h15, le vélo était toujours là, après avoir pris du café au lait chaud dans le distributeur de l’hôtel.
Premier arrêt dans un kombini, Lawson pour cette fois, afin de prendre de quoi grignoter. Je passe devant le musée de plein-air d’Hakone.

Dès le départ, c’est la suite de la montée du col d’hier. Il fait 6-7° mais je suis bien habillé, je revois quelques gouttes mais ça s’arrête. En revanche, on commence à ne plus rien voir, dans le brouillard. J’allume mon feu arrière.

La descente m’amène au lac Ashi, où normalement on voit le Mont Fuji en arrière plan. Un autre spot manqué où on ne voit pas à 40m.

Dans la descente sur Atami, ça commence à se lever.

Pour remonter sur Izu, j’ai grimpé le col Yamabushi, cette fois c’était écrit en lettres romanisées.

Après avoir traversé Izu, la région était rurale avec de la culture maraîchère et des villages avec de petites maisons typiques, avec aussi des orangers et des coupes de bois bien rangées pour faire sécher le bois.

La remontée de la péninsule en-dessous de Numazu devait m’amener sur un autre spot. Là encore, sur l’image de carte postale habituelle, il manque le Mont Fuji. Pourtant la mer est bien dégagée, il y a un fort vent avec des rafales.

Je me suis consolé avec une douceur au 7Eleven où j’ai pris des boissons et un plat chaud, et un pudding au matcha.

Il reste 50km. Je suis remonté ensuite sur Numazu, où je suis tombé sur un petit temple.

Pour aller sur la ville de Fuji, que j’ai contourné, on emprunte une route à grande circulation. Les japonais ne connaissent pas la règle des 1m ou 1,50m pour les dépassements des vélos. De là, on a le Mont Fuji qui commence à dévoiler sa base.

Bien content que la trace m’emmène sur la digue qui longe la plage. Ça doit faire partie des infrastructures anti-tsunami, je regarde le gps, altitude 19m, en 2011, la vague à Fukushima était bien plus haute…

Après avoir contourné Fuji, on monte au nord se rapprocher du volcan. J’ai repéré encore un spot avec le Mont Fuji en arrière-plan des plantations de thé. Dès les premières montées, les champs de théiers sont là, au bord de la route.
Puis on rentre dans les propriétés des cultivateurs. De grandes étendues de thé sont là, c’est en mai qu’ils sont le plus vert avec de jeunes feuilles prêtes à être ramassées.

Et puis en me dirigeant vers Fujinomiya, sur la droite, j’ai aperçu le sommet enneigé typique, commençant à se dévoiler. Belle récompense. Et enfin les derniers kilomètres étaient en descente.

Je suis arrivé à l’hôtel assez tôt et j’ai pu rentrer mon vélo sur un support encore jamais vu.

Ce qui m’a permis de sortir tôt pour ne pas me faire avoir comme hier, j’ai trouvé sur Google maps un restaurant japonais d’omelettes japonaises, les okonomiyaki. C’était bon.

Sur le retour, je suis entré dans un magasin de la chaîne Aeon, pour voir un peu tous les produits qu’on n’a pas chez nous, histoire de voir quoi ramener.

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