Le parcours : 154 kms en 6h

La journée a été relativement facile, 154 kms en un peu plus de 6h sous un soleil de plomb à partir de la fin de matinée et avec beaucoup de circulation.
Après une bonne nuit, j’ai pris le petit déjeuner composé d’un jus de fruit, d’un cappuccino et de biscottes avec beurre et confiture. Rien à voir avec les jours précédents mais accueil excellent.
Parti vers 8h, j’ai longé la route au bord du lac d’Iseo qui est assez pittoresque, sur toute sa longueur.

Ensuite, j’ai décidé de laisser le GPS me guider parce-que l’itinéraire que j’avais préparé était compliqué. L’avantage de mon itinéraire, c’était d’éviter Milan. J’avais réglé le GPS pour ne passer que par des routes secondaires. À un moment donné, je me suis retrouvé sur un chemin non goudronné à travers champs et un peu plus loin sur un chemin inondé (20 cm d’eau).

Mais le comble c’est que je suis passé par Milan centre, sans voir grand chose de ce qu’il y a voir, j’étais trop concentré sur la navigation et la circulation pour filmer ou photographier quoi que ce soit. Mais j’ai été bien orienté et c’est le principal.

Avant Milan, je suis passé non loin de Bergame, puis de Cremona. Il n’y avait pas grand chose à voir, les kms ont défilé.
Peu avant Milan, je me suis arrêté manger un morceau à Gorgonzola, rien de particulier, petite ville tranquille.
Après j’ai commencé à souffrir de la chaleur et j’étais trempé en permanence. J’ai beaucoup bu, après Milan, je me suis arrêté pour boire un coup et faire remplir mes bidons.
C’était la route pour aller à Pavie et en traversant un pont, j’ai pu apercevoir la rivière, le Ticino, avec des gens qui se baignaient, le Duomo (cathédrale) et le Ponte coperto (pont couvert). J’ai vu aussi des affiches d’expositions de peinture dans des musées.

Il restait moins de 10 kms à parcourir au milieu des champs où la culture du riz prédomine. Impressionnant tout ce vert.

Arrivé dans le petit village de Carbonara al Ticino, j’ai trouvé l’hôtel facilement.
Bien accueilli par l’hôtelier qui m’a proposé de l’eau fraîche, vu mon état de transpiration, j’ai bénéficié de la clim de la chambre pour bien récupérer après une bonne douche et fait ma lessive quotidienne.
L’hôtel fait restaurant, vu qu’il n’y a pas le choix et que ça a l’air d’être bon, je mangerai là.

Le restaurateur ne me propose pas de carte, il parle un peu français, je lui fais confiance pour les plats qu’il me propose. Je choisis pâtes au thon, il m’apporte avant de la mortadelle, ensuite un plat typique de l’été, c’est un plat avec des tranches de veau froid recouvert d’une espèce de mayonnaise au thon avec des câpres. C’était très bon mais je m’arrête là, je n’ai plus faim.

Je fais un petit tour en guise de digestion, mais c’est vraiment le petit village de campagne.

Demain avant-dernière étape, dans les 130 kms, plats. Je vais essayer d’arriver tôt, c’est un studio où je pourrai me faire à manger.