SORTIE EXTRA-VEHICULAIRE
Mes dernières lectures, notamment de “Ma vie sans gravité” de Thomas Pesquet et son récit de ses sorties extra-véhiculaires, sur l’ISS, ou la série Constellation, me font penser à ma dernière sortie à vélo hors de ma zone de confort autour de chez moi.
Hier, je me suis décidé à faire une boucle dans le Lubéron débordant sur les Alpes de Haute-Provence, le temps se réchauffe, pas trop de vent. J’ai pris la voiture pour réduire la sortie à 130 kms en allant jusqu’à La Bastide des Jourdans, au-dessus de Pertuis.
L’occasion de voir pas mal de sites naturels, de châteaux, et de grimper quelques cols. 2360m de dénivelé à la fin, avec quelques côtes un peu raides, et d’après mes stats, le “time climbing” est de 56% soient 4h17 (sur 6h39), ce qui donne l’impression d’avoir grimpé toute la journée.
La première montée a été le col de Montfuron entouré de paysages buccoliques.
puis, toujours en montée, je suis passé devant le château de Lincel
c’est la route des collines de Manosque.
Le prochain arrêt était à Saint-Michel l’Observatoire où j’irai bientôt pour une soirée d’observation du ciel nocturne, au centre d’astronomie.
Ensuite, je me suis arrêté aux jardins de Salagon à Mane, qui doit être intéressant de visiter d’ici quelques semaines.
J’ai poursuivi la route en entrant dans les Alpes de Haute Provence et en longeant la réserve d’eau de la Laye avec un petit barrage.
Une belle montée vers le col de Buire après avoir traversé le village d’Ongles, hameau perché sur son promontoire de pierre.
J’ai ensuite rejoint Banon, je m’y suis arrêté pour manger un bout de pizza et un feuilleté à la ratatouille, c’est tout ce qu’il restait à la boulangerie.
Je suis reparti peu après, en descendant sur Simiane-la-Rotonde avant de prendre la route de Saint-Christol d’Albion, avec du faux-plat montant sur une route dégradée et quelques belles montées sur 5-6 kms,
au terme de laquelle j’ai bifurqué sur le “Boulevard du Colorado Provençal”, une longue descente menant à Rustrel, où se trouvent d’anciennes carrières d’ocre, des combes étroites, des zones humides et où on peut accéder à 3 belvédères : du Sahara, des cheminées des fées et du désert blanc.
Je m’y suis arrêté depuis le chemin qui longe le sentier pédestre, juste en dessous des cheminées des fées mais masquées par les arbres, on ne voyait pas grand chose. Mais le site est en fait payant et interdit au vélo, ce que ne pas manqué de me rappeler un garde, sans me mettre d’amende. Je ne pense pas avoir abîmé quoique ce soit en faisant 300m plutôt à pied qu’à vélo, et j’ai fait sûrement moins de dégâts que le ravinement causé par les pluies de ces dernières semaines.
Je suis remonté sur le vélo et j’ai prolongé ma virée jusqu’au village de Viens, après environ 8 kms de montée jusqu’en haut.
Ce village médiéval est ceinturé de remparts des XIème et XIIIème siècle, il domine de magnifiques paysages. Je suis passé dans des ruelles étroites, guidé par le GPS…
La descente m’a mené jusqu’à Gignac, charmant petit village où on peut apercevoir les rares vestiges de l’enceinte défensive et de la citadelle qui dominaient autrefois le village.
Ensuite, une première montée m’a mené jusqu’à Céreste et une dernière jusqu’au col de l’Aire deï Masco avant de rejoindre Vitrolles(-en-Lubéron) et arriver au parking où j’avais laissé ma voiture.
Un peu frais le matin, j’ai finalement enfilé un collant à la place d’un cuissard court que je n’ai pas regretté, puis chaud à partir de 13h-13h30, malgré un soleil un peu voilé toute la journée.
Les lavandes ne sont pas fleuries, certains champs sont à l’abandon… Une belle journée quand même mais un peu mal aux pattes à l’issue de cette ballade.