Sam 22/07 – Corfou (visite jour 2)-Igoumenitsa-Brindisi (ferry) : 56 kms

Nous n’avons pratiquement pas dormi sur la plage, allongés dans nos bains de soleil. Il y a eu quelques personnes qui sont passées et qui nous ont dérangé, dont une manifestement éméchée, mais c’est surtout en raison d’une invasion de moustiques.

On se prépare. Il est 7h, les bars et autres market n’ouvrent qu’à 8h. Une femme de ménage dans un restaurant nous offre une grande bouteille d’eau.
Après avoir roulé un peu, on s’est pris quelques murs, et puis on a rejoint Corfou sans passer par Paleokatritsa, où il doit y avoir de belles plages et des calanques mais plus accessibles à pied ou en bateau.

On s’arrête dans une belle boulangerie, où je profite aussi pour nettoyer un de mes bidons qui est très sale et semble contenir des moisissures. Je demande de l’aide à la serveuse. Tout propre maintenant.

Encore un peu de visite dans la capitale, et à Kanoni, avec sans doute la photo la plus célèbre de l’île. Situé à côté de l’aéroport, l’îlot sur lequel a été édifié ce monastère est donc très touristique.
A gauche, on peut apercevoir deux autres îlots, avec chacun un monastère.

 

Et puis arrive midi, on se laisse tenter par un petit resto, encouragés par des français, bordelais, qui s’intéressent à ce que l’on fait et qui séjournent depuis quelques années au même endroit à Corfou et qui nous guident dans le choix des plats au menu. On trinque avec eux.
Après déjeuner, c’est l’heure de rejoindre le port pour prendre le ferry qui nous ramène sur le continent.
Le voilà, c’est l’heure de monter à bord. Direction Igoumenitsa.

Je dors 1h. Quand je me réveille, je suis trempé, je me sens sale. On est presque arrivés.

Après avoir débarqué, on s’achète à boire puis on va se laver à un robinet près du port et se changer pour être prêts à monter à bord du bateau qui nous mènera à Brindisi.
On aura fait 53 kms depuis ce matin auxquels on ajoute les quelques kms à déambuler dans Igoumenitsa, où il n’y a pas grand chose à voir.

Le moral est bon, je me soigne mes deux coudes, une grosse ampoule au pied gauche, ça c’était à cause de la marche à pied dans les montées trop pentues pour moi, et mes lèvres éclatées par le soleil. Ça ira de mieux en mieux.

Cette première partie aura été plus dure que prévue mais essentiellement dû au fait que le chemin le plus court n’est forcément le plus facile, il y a beaucoup de dénivelé, avec des pentes sévères et des routes pas très roulantes qui ne nous ont pas permis d’avancer comme on le souhaite, et puis la chaleur intense et le soleil qui fait mal nous fatigue. On part tôt, on arrive tard, le sommeil et la récupération sont insuffisants…

Demain le tour de l’Italie se poursuit.