Balkan’it – Etape 13 : Napoli-Anagni

Mer 26/07 – Napoli-Anagni 169 kms

Comme il fallait rendre les clés avant 12h, qu’on avait vu ce qu’il y avait à voir sur 1 journée de Naples, et qu’on avait prévu de couper la prochaine étape en deux, on s’est préparés tranquillement pour partir à 10h plutôt que cet après-midi.
Pour sortir de Naples, c’est compliqué, heureusement le gps de Carlos fonctionne mieux que le mien et on a réussi à quitter la ville, bien embouteillée, avec encore du pavé pendant au moins 7 kms, et puis on a vu le fléau des ordures jetées n’importe où sur le bord de la route. On n’a pas avancé vite mais on a avancé.


A midi, on avait fait quand même une cinquantaine de kms, et la pause était bienvenue, bien que obligée avec l’orage qui arrivait. On s’est arrêté à une station service qui faisait des paninis. On a attendu une bonne heure avant que ça s’arrête. Ça tombait bien.

  
Quand on est reparti, le soleil était revenu et séchait déjà la route. Mais 50 kms plus loin, la pluie retombait. On s’est arrêté dans un bar encore 1h mais ça ne s’arrêtait pas.

C’était dégagé dans la direction où on allait et comme il ne pleuvait pas beaucoup, on a poursuivi le chemin. Carlos n’a pas eu envie de vider sa sacoche pour trouver un vêtement de pluie et a trouvé un sac en plastique qui a fait l’affaire.

Le soir vers 19h, alors qu’on avait pas d’hébergement et après quelques essais infructueux pour trouver un resto correct, on a trouvé un resto qui faisait aussi bed and breakfast, mais le prix négocié de la chambre était trop élevé alors on a fixé notre prix et on attend la réponse. En attendant, on passe à table. Je suis trempé et j’espère qu’on pourra avoir la chambre, il ne pleut plus mais ça a rafraîchi et il risque de faire froid sous le sac de couchage avec l’humidité.

Bon la chambre c’est bon, pas ce qu’on voulait mais ça va, on économisera demain…

En tout cas, on a été très bien accueillis, les vélos sont dans un garage, on a eu droit à des petits croûtons à la tomate et huile d’olive en attendant le plat commandé et avec le café on nous a offert un crumble.
Demain, il ne devrait rester pas plus de 150 kms pour arriver à Viterbo. Comme ça, on pourra arriver tôt.

Pour ma part, ça allait bien, je n’ai plus mal nulle part. En revanche, mon dérailleur arrière est un peu déréglé certainement suite à ma petite chute en Albanie, tombé du mauvais côté. Je préfère ne pas y toucher, ça va être pire qu’avant. Mais ce qui m’inquiète, c’est le bruit au niveau du moyeu dynamo de la roue avant, j’ai du mal à situer d’où ça vient exactement, qui intervient dans des descentes avec des trous/bosses sur la route. ça fait comme s’il y avait un frein ou quelque chose qui frotte, je ralentis et ça disparaît. Ça m’avait fait ça en Albanie, puis depuis une fois à Corfou, et encore là aujourd’hui. L’électricité est bien fournie et l’éclairage fonctionne mais comme c’est aléatoire, difficile de faire un diagnostic. Tout ce que je souhaite, c’est que ça tienne le coup jusqu’au retour.

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5 Responses to “Balkan’it – Etape 13 : Napoli-Anagni

  • Il est 22 H 30, et je vois que vous venez de déposer votre récit.
    La météo vous joue des tours. Maudite pluie, l’ennemi du cycliste.
    Heureusement, vous allez dormir au chaud. Pour la facture, adressez la au “Président du club” (lol).
    Allez, comme dirait “Nounours”, bonne nuit les petits, faites de beaux rêves.
    Bon courage pour demain matin, en espérant que le soleil soit revenu pour vous aider à rejoindre le prochain point.
    Biz

  • 22h45 le 26 pas de nouvelles j’espère que tout va bien,maintenant c’est de la promenade!!!
    Gros bisous

  • Salut les cyclistes. Votre périple est plus passionnant que le tour de France. Bruno, comme tu ne parles plus de tes bobos, je pense qu’ils sont guéris. Bonne continuation à vous deux. JJ

  • Et non , le Président du club ne rembourse pas les vacances au Club Med (lol).
    Bonne nouvelle que de vous savoir en bonne forme.Pourvu que la vélo tienne le coup.
    Bonne continuation.
    Bises
    Yves

  • Les hommes souffrent et le matériel aussi, il faut que çà tienne. Peut être voir un marchand de cycle pour avoir un avis? Encore faut-il que vous en rencontriez un sur la route. De toute manière la ligne d’arrivée approche? Ça va aller les gars, on est avec vous jusqu’au bout !!!