Le parcours : 108 kms en 6h40

Cette journée a été chaude. Pour la 1ère fois depuis que je suis parti, j’ai souffert de la chaleur et j’ai été content de trouver des fontaines à 2 endroits cet après-midi. J’ai dû boire dans les 5 l. Et je continue de boire, je me suis mis de la biafine sur le visage en arrivant.
Ce matin, j’étais en selle à 8h, il fallait trouver la petite départementale qui longe la nationale. J’ai demandé à 2 personnes, le début de la route est en sens unique sauf pour les vélos. Pas étonnant que je ne trouve pas avec le GPS.
Une fois sur cette route qui mène à Albertville, la bifurcation sur la gauche avec la direction de Bonneval et du col de la Madeleine était bien indiquée.
Ça monte d’emblée, c’est plus long que par le versant que j’avais fait depuis La Chambre, 26 kms à faire. Il y a des bonnes pentes à 9%, un peu plus rares à 10% et même 11%. La pente moyenne est moindre parce-qu’il y a quelques replats. Mon ressenti c’est qu’il est tout aussi dur mais beaucoup plus joli avec de beaux panoramas.
Il y avait peu de voitures et de motos pour un lundi matin, et quelques cyclistes (beaucoup de flamands – belges ou hollandais ? en tout cas peu enclins à engager la conversation).
Sur le final, j’ai été rejoint par un gars qui venait de Bourg-St-Maurice, on a bien discuté sur 2-3 kms, après je l’ai laissé filer dans les 4 derniers kms.

Au sommet, des avions rafales sont passés à très basse altitude dans un vacarme assourdissant.
Après quelques photos, une descente de presque une demi-heure jusqu’à La Chambre, je me suis acheté mon picnic, tout était fermé et la seule boulangerie n’avait plus de pain.
Après avoir mangé, je me suis approché de la route du col de Chaussy par les lacets de Montvernier qu’on ne voit pas depuis le bas du village. C’était sympa à monter, finalement pas trop dur à grimper malgré un passage à 13%.
Le problème c’est que je n’avais plus d’eau, je me disais qu’au pire j’irais sonner dans une maison. Mais pas besoin, il y avait une fontaine. Sauvé !

Bon ce col, il est dur et en pleine chaleur en début d’après-midi, j’ai commencé à avoir les pieds qui brûlent. J’étais content d’arriver, après c’est que de la descente, sauf pour rejoindre St-Michel depuis St-Jean-de-Maurienne avec du faux plat.

Arrivé à l’hôtel qui est au tout début de la ville, le réceptionniste n’était pas là. Donc je me suis dirigé vers le centre pour m’acheter à manger avant de revenir m’installer dans ma chambre et me reposer avant d’affronter le Galibier demain.
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