Le parcours : 93 kms en 5h28

Pour cette 10ème étape, je dois grimper jusqu’au col du Galibier, encore un géant du Tour de France.
Je quitte l’hôtel du Galibier à 7h45 pour monter “à la fraîche” mais il fait vite chaud, d’autant plus qu’avant le 2ème km, la montée du col du Télégraphe commence à 9%, sans échauffement, c’est dur et il me faudra quelques kms avant de me caler sur le bon tempo.
La vue n’est pas trop dégagée sauf à la fin et la pente devient moins raide sauf le dernier km qui repasse à 9%.

C’était une belle entrée en matière, encore 5 kms de descente jusqu’à Valoire avant le début de la 2ème ascension.
La route est bloquée par un camion qui manœuvre. Je sens que ça va prendre du temps. Je vais donc boire un café en attendant et remplir un bidon dans une fontaine.
Ça y est, le petit bouchon s’est débloqué. Il est 9h45, je commence le 1er km à 9% puis ça se calme un peu. Je monte tranquillement et prends des photos et vidéos. Au fur et à mesure qu’on prend de l’altitude, les paysages sont de plus en plus beaux. Il y a pas mal de cyclistes, français locaux ou non, et pas mal de hollandais encore.
Finalement, je monte sans souffrir malgré la difficulté surtout dans les 6 derniers kms. J’arrive au sommet avant midi, il fait un peu frais mais ça va. Après les photos devant le panneau, où il faut presque prendre son ticket pour attendre son tour, je discute avec un français bien sympa qui trouve le site magnifique et on se raconte nos récentes ascensions.

Il me dit envier ce que je fais, et qu’il faudra qu’il s’organise un de ces jours un petit périple lui aussi. Ce n’est pas le premier qui me le dit…
Voilà la descente sur le Lautaret avalée en quelques minutes. Il me reste quelques victuailles d’hier et non loin des restos, j’aperçois des tables et bancs pour manger. Je m’y installe et prend mon pique-nique.
Ensuite c’est une longue, très longue descente vers La Grave puis le lac de Chambon où le tunnel en travaux après l’éboulement n’est pas terminé.

C’est une route de secours de 5 kms qu’il faut prendre. C’est étroit et en sens alterné par moments. Ensuite ça descend encore pour rejoindre Le Bourg d’Oisans, heureusement je n’aurai pas à reprendre cette route demain après l’ascension de l’Alpe d’Huez et de Sarenne. J’arriverai directement au niveau de la route de secours.
Je m’arrête manger un morceau au Bourg d’ Oisans puis rejoint l’hôtel qui est à 7 kms de là, pas pratique, et à refaire demain matin (faux-plat).
Demain, il faut que je m’attende à une journée dure.

Retour à la liste des étapes