BRM 300 kms
Hier, j’ai participĂ© Ă mon premier BRM (Brevets Randonneurs Mondiaux).
Ces brevets sont qualificatifs pour le Paris-Brest-Paris, qui a lieu tous les 4 ans. L’annĂ©e après le PBP, , il y a peu de participants. Le CSPA qui organise ces brevets dans la rĂ©gion n’aura donc proposĂ© cette annĂ©e qu’un 200 kms la semaine dernière et un 300 kms, celui que j’ai fait, nous Ă©tions seulement 15, dont 2 vĂ©los couchĂ©s.
Cette longue distance est encore supportable, le dĂ©part est de bonne heure mais le jour se lève très vite. Ce n’est pas comme un 400 ou 600 kms oĂą il faut rouler toute une nuit et gĂ©rer son sommeil.
Faire 300 kms Ă vĂ©lo dans la journĂ©e en partant Ă 5h du matin peut paraĂ®tre fou. Mais pour que ça reste un plaisir, il faut ĂŞtre bien prĂ©parĂ©, et puis il n’y a pas de chrono Ă faire, il faut simplement gĂ©rer son effort pour terminer et ne pas arriver Ă©puisĂ©.
Bon il a quand même fallu que je me lève à 4h du matin !
Le parcours compte pas mal de petites difficultĂ©s qui expliquent qu’on dĂ©passe les 3000 m de dĂ©nivelĂ©. Le Petit Galibier, la montĂ©e de la Sainte-Baume par Saint-Zacharie, le pas de la Bigue depuis Aups (792 m), après avoir commencĂ© Ă grimper depuis Carcès. Quelques cĂ´tes Ă Riez, Valensole, puis Ă la fin, la remontĂ©e de Cadenet Ă Rognes, et avant Eguilles.


Dans les premières difficultĂ©s, je suis restĂ© derrière les 2 gars portant les tenues cyclosportissimo soutenant l’association ELA et qui nous ont vite semĂ©. La route entre Saint-Zacharie et Plan d’Aups qui avait Ă©tĂ© refaite il n’y a pas si longtemps et qui Ă©tait un vrai billard, a Ă©tĂ© refaite avec du goudron et des gravillons on ne sait pas pourquoi, les travaux Ă©taient terminĂ©s la veille, autant vous dire que l’Ă©paisseur de gravillons Ă©tait importante. Un vrai scandale, alors qu’il y a tant d’autres routes qui mĂ©riteraient d’ĂŞtre refaites. Il a fallu monter assis sur la fin oĂą la pente est la plus raide sinon la roue arrière patinait en se mettant en danseuse .

Lac de Carcès
Après le premier contrĂ´le Ă Plan d’Aups, oĂą nous attendait François Hennebert, j’ai fait tamponnĂ© le carton Ă Flassans, puis Ă Moustiers et Ă Lourmarin. Un arrĂŞt pour boire un coup de quelques minutes aux points de contrĂ´les, ou pour faire pipi, remplir les bidons (j’ai bu 5 litres), ou s’abriter et se changer, ces petits arrĂŞts permettent de souffler un peu.
CĂ´tĂ© mĂ©tĂ©o, pas de vent le matin, le soleil commence Ă briller, puis vers le lac de Sainte-Croix, on sent l’orage qui se prĂ©pare. Il fait chaud, des tas de moucherons se collent sur les bras. A partir de Riez, la pluie commence Ă tomber, après s’ĂŞtre changĂ©, abritĂ©, la route se poursuit et on finit par ĂŞtre rincĂ©, les chaussures sont remplies de flotte. Par la suite, le vent se lève, dĂ©favorable dans ce sens-lĂ , il n’y a que dans les derniers kms qu’il est favorable.

En tout cas, c’Ă©tait chouette, ça m’a plu pour la beautĂ© des paysages, les bonnes cĂ´tes grimpĂ©es sans problème, et sans douleur jusqu’Ă l’arrivĂ©e, hormis peut-ĂŞtre mal aux fesses. Je n’ai pas souffert des pieds qui brĂ»lent ou des cervicales. Et Ă l’arrivĂ©e, Ă 18h30, après 12h02 de selle, le bonheur de voir sa moyenne kilomĂ©trique qui dĂ©passe les 25 km/h.

C’est vrai aussi que ce qui m’a aidĂ©, c’est qu’Ă mi-parcours, un des participants, du club du Triple Plateau GardĂ©en, habituĂ© Ă faire de la longue distance m’a rejoint, et on a roulĂ© ensemble jusqu’Ă la fin.

Je verrai l’annĂ©e prochaine si j’ai la motivation de faire plus, au moins pour essayer de rouler toute une nuit. Après, on verra, le prochain PBP est en 2019…
En tout cas, je fais varier les plaisirs et c’est ça qui est bien avec le vĂ©lo : sorties pour s’entraĂ®ner, cyclosportives, randonnĂ©es itinĂ©rantes, longue distance, toutes ces pratiques me procurent du plaisir.



