Balkan’it – Etape 1 : Nice-Barbigarezza
Nice-Barbigarezza : 295 kms Jeu 13/07
L’aventure commence ! Nous partons de Cassis pour prendre le train qui va nous mener Ă Nice, d’oĂą partira cette première Ă©tape. A la gare, nous sommes accueillis par quelques supporters, le prĂ©sident du club en tĂŞte, Yves, Christophe s’est dĂ©placĂ©, Dominique, Jean, et un cycliste du coin connu sur Strava. Et la famille de Carlos. C’est marrant, en vĂ©ritĂ©, ça fait du bien de sentir ce soutien et cet engouement, ça nous fait mesurer la dimension qu’a pris cette aventure.
La route, on la connaĂ®t suite Ă notre sortie jusqu’Ă San Remo, l’autre jour. Notre première Ă©tape, nous l’avons dĂ©coupĂ©e en 2 pour lui donner le goĂ»t de l’aventure : une première partie ce soir pour avaler les plus ou moins 100 premiers kms, le but est d’avancer un peu, histoire de rĂ©duire le nombre de kilomètres qui nous sĂ©pare de notre premier lieu d’hĂ©bergement dans le hameau de Barbigarezza, Ă cĂ´tĂ© de Compiano, en Emilie-Romagne. On va rouler de nuit, une heure ou deux, pour trouver un coin abritĂ© pour un bivouac, avec nos mini tapis de sol et sacs de couchage, nous poursuivrons notre route le lendemain au petit matin, pour parcourir les 2 autres tiers de cette première longue randonnĂ©e. Le train arrive, retard de seulement 5 minutes, le trajet va ĂŞtre un peu long, avec un changement Ă Toulon, mais avec le TER, ça nous permet d’embarquer nos vĂ©los sans supplĂ©ment. Il y a du monde, pas trop de place pour les vĂ©los ou ĂŞtre assis. Depuis Toulon, on est dans la partie rĂ©servĂ©e aux vĂ©los, l’occasion pour nous d’Ă©changer avec d’autres cyclistes sympas.
Après de nombreux arrĂŞts, nous arrivons Ă Nice Ă l’heure prĂ©vue. On est accostĂ© par une vtttiste qui vient du Mexique et qui cherche le ferry pour la Corse. C’est notre direction, mais on est bloquĂ© par des rĂ©pĂ©titions de militaires pour le 14 juillet ou pour la commĂ©moration des attentats ?
18h ça y est, on y est cette fois, c’est vraiment le dĂ©part : premiers coups de pĂ©dale pour sentir que les jambes sont lĂ©gères mais aussi de sentir que nos montures sont pesantes, il va falloir faire avec. Après quelques kilomètres, on n’y pensera plus.
On traverse Monaco, rejoint Menton puis la frontière.
Avant San Remo, un cycliste italien nous fait signe pour prendre la piste cyclable qui mène jusqu’Ă San Lorenzo. On roule tous les 3 jusqu’Ă San Remo.
Puis on roule encore un peu jusqu’Ă ImpĂ©ria oĂą on s’arrĂŞte manger. Il est 22h.
On repart Ă 23h. Il faudrait rouler encore 1h pour atteindre les 100 kms, on n’a pas très bien roulĂ© jusqu’ici. J’enfile mon gilet de sĂ©curitĂ©, il fait nuit noire maintenant et on n’est plus sur une piste cyclable. Vers minuit, on commence Ă chercher un coin pour s’arrĂŞter dormir. Sur la plage ou dans des parcs qui sont fermĂ©s, ça n’est pas possible alors on s’enfonce après capo mimosa dans un terrain vague Ă l’abri des regards. La nuit va ĂŞtre dure. 104 kms
Ven 14/07 RĂ©veil ultra matinal. On n’a pas eu froid mais c’est un peu humide. On refait notre paquetage et on est sur les pĂ©dales en direction du premier cafĂ© ouvert. Cappuccino, jus d’orange et croissant avalĂ©s nous continuons sur Savona et nous nous baignons un peu plus loin Ă Borghetto Santo Spirito.
30 kms pour traverser Gênes avant de rejoindre Recco où nous nous attablés affamés et épuisés (surtout moi).
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Bonne route et courage les amis. Soyez prudents et que Dieu vous protège. Amitiés
Salut à tous les deux, forcenés de la route. Mais, vous avez choisi, alors maintenant GO.
Comme vous le précisez si bien, ce sont les premiers coups de pédale les plus durs.
Après ça va rouler (lol) tout seul….
Allez, on vous encourage. Il n’y a plus beaucoup de kms Ă faire…
JPS