Le temps est venu de m’occuper de mon vélo, si je veux reprendre mes activités de cycliste sur route, maintenant que ça va mieux.

Tout d’abord, j’ai mené mon enquête pour savoir ce qui avait causé mon accident. Mais infructueuse, parce-que je n’ai vu ni problème de patins qui auraient frotté sur le pneu, provoquant l’échauffement et l’éclatement, ni de souci au niveau du fond de jante de la roue, et la chambre à air n’a pas explosé, il y avait juste un petit trou, plutôt sur le flanc. Donc ça voudrait dire que le pneu a un problème ? Apparemment, non.

Après avoir changé la roue à moyeu dynamo, enlevé l’éclairage, changé les patins pour qu’ils soient compatibles avec la roue Fullcrum que j’ai remis à la place, en ayant remplacé la chambre à air par une Tubolito, une première, espérons que c’est 2 fois plus résistant à la crevaison, comme ils disent !

Ensuite je me suis occupé de redresser la cocotte à droite, un peu tournée vers l’intérieur, changé la chaîne et réglé le recul de selle parce que j’ai aussi enlevé le prolongateur de cintre.

Tout était parfait pour un test, à la fois matériel et psychologique, le but étant de travailler sur moi-même pour enlever mon appréhension de remonter sur le vélo.
Je ne suis pas allé bien loin, il y avait un bruit et j’ai décidé de faire demi-tour pour régler le problème.
Après déjeuner, je suis ressorti, et là, je suis allé encore moins loin, vous devinerez jamais mais mon pneu était à plat, heureusement je me suis arrêté en douceur et pas dans le caniveau cette fois-ci…
Tubolito : 1/10, c’est ma note et le 1 c’est pour la place que ça prend pour la mettre dans la poche…
En revanche, je pense que le pneu est bien cause, cette fois. Bien que ce soit imperceptible, pas de trace visuelle ou en palpant à l’intérieur, il entraîne une petite entaille sur la chambre à air, au même endroit que la dernière fois. Donc je vais m’en débarrasser, il y a un défaut dans cette merde de caoutchouc fabriquée en Chine. Michelin, c’est plus ce que c’était.
La suite au prochain épisode…