Samedi, c’est fête. On va avoir de nouveau le droit de faire du sport pendant 3h et dans un rayon de 20 km. C’est déjà ça.

La semaine dernière, c’était déjà la fête, avec l’arrivée du Beaujolais. J’aime bien cette tradition du vin nouveau, ce vin de fête qui égaye un peu le mois de novembre, toujours un peu triste.

Je me remémore le jour où mes parents sont venus me rechercher à la clinique des Maussins, à Paris, d’où je sortais avec un genou opéré par le Professeur Lemaire, 2 mois de plâtre, 6 mois de rééducation et une croix sur le foot. On avait fait très diététique ce jour-là : andouillette-frites et beaujolais. J’y pense toujours, c’est comme si c’était hier.
Depuis, bien des choses se sont passées, ma vie est bien entamée. Et ma nouvelle passion, depuis quelques années, me comble de bonheur. J’espère encore vivre quelques années sur ma selle, même si ça fait mal au cul.

Pour revenir à cette situation sanitaire malsaine, qui a commencé depuis bientôt 1 an, nous étions passés au re-confinement en attendant le re-déconfinement. Après 1 mois de vaches maigres, c’est un un assouplissement du confinement qui est annoncé, un allègement, avec pour les sportifs et les cyclistes en particulier, la possibilité de faire de (plus) longues sorties et donc de retrouver son niveau d’avant. Parce-que là, il faut pas se mentir, c’était quand même difficile, même en trichant un peu, de faire des séances attractives et bénéfiques.

Pour moi, cet allègement va se traduire par la suspension de cette limitation de sortie à un espace limité d’un kilomètre et pour une durée d’une heure maximum, mais aussi, paradoxalement par une coupure de 2 semaines, où je vais tout d’abord me reposer, aller voir l’ostéopathe, et tenter de perdre du poids, j’en ai besoin.

Prochaines sorties du club ?

La raison en est que je serai privé de mon vélo, pour cause d’amélioration de la transmission et de réfection de la peinture, pendant 2 semaines.
Mais j’ai réussi à alléger la facture en commandant moi-même les pièces de transmission dont j’avais besoin, en trouvant un peintre à côté de chez moi, et un ami pour m’aider à tout remonter comme il faut.

Après ça, ce sera la reprise, et l’augmentation progressive de la charge, avec du renforcement musculaire, pour revenir à mon meilleur niveau.

Et peut-être que d’ici là, plus besoin d’attestation et de limitation de kilomètres, en attendant un vrai re-déconfinement, et un retour à une vie normale, l’espoir d’une amélioration de la situation et partout dans le monde, avec les premières vaccinations dès la fin de l’année, qu’on puisse se remettre à voyager et à avoir des projets.

Mais pour le moment, mes projets de voyage, de stage, de course sont à l’arrêt.