L’ALLÈGEMENT, ÇA DONNE QUOI ?
Après avoir bien baissé, le niveau des contaminations quotidiennes ne baisse plus depuis quelques jours et le système hospitalier est encore très impacté, il y a un monde fou dans les magasins et les centre-ville, à l’approche de Noël.
Sur la route, c’est comme si le virus n’avait jamais existé, je dis rien sur les distances ou la durée des sorties, ça m’arrive de déborder aussi, mais au moins je suis seul et pas dans des pelotons d’une dizaine ou vingtaine de coureurs, je pense que la pratique solitaire n’est pas ce qu’il y a de mieux, mais respecter ce qui est écrit dans l’attestation de sortie : “à l’exclusion de toute pratique sportive collective et de toute proximité avec d’autres personnes”, n’est pas si difficile.
Mais c’est peut-être les autres qui ont raison, c’est peut-être mieux d’avoir le masque sous le nez ou de s’agglutiner dès que c’est possible, chacun fait son choix, individualistes comme on est.
Cette pandémie commence à peser, à puiser dans nos réserves. Pas de frontière ouverte, pas d’avion, des perspectives bouchées. La seule perspective sûre est la fin de l’année prochaine, pour moi, ce sera la retraite et plus de temps libre, plus de temps à faire des choses dont j’ai envie.
C’est la mauvaise période, le manque de soleil, des idées noires par moment, pas d’envie de décorer le sapin, mais l’envie va revenir.
Cette semaine, je me repose, je fais une coupure, j’ai désossé mon vélo pour l’amener à l’atelier de peinture. Il ne manque plus que la guidoline à recevoir, je ne sais pas si j’aurais mieux fait d’acheter un vélo neuf. Entre la recherche des pièces, les commandes qui ne sont pas livrées, l’entente avec le peintre pour lui faire réaliser ce que je veux, le démontage qui n’a pas été simple quand on n’est pas du métier ou qu’on n’a pas les bons outils, et le remontage à venir, je ne sais pas quel vélo je vais avoir.
Alors si l’envie me prend dans la semaine de faire le sapin, et la crèche en respectant la distanciation entre les santons, je pourrai peut-être mettre mon vélo rénové et amélioré sous le sapin, et le 25 décembre, j’irai faire un tour avec.
La nouvelle année arrivera, ce sera mon anniversaire, l’entraînement reprendra et on verra bien ce qui se passe.
Pourrai-je aller rouler en Espagne à la fin de l’hiver ? L’idée d’un Everesting m’a déjà titillé… Des petits raids de 2 jours. Des cols. Une course ultra (Ride Bike Tour ?) en juin. L’aller-retour au Portugal en hommage à Carlos, le 1000 du Sud en septembre. Programmé chargé, mais si ça se trouve, rien de tout ça…