Mon état de santé s’est amélioré, même si je considère qu’il reste toujours quelque chose d’anormal au niveau de mes bronches. Mais je n’ai plus de sensations de souffle coupé ou de brûlures quand j’ai une respiration plus forte en augmentant ma fréquence cardiaque lors d’un effort.

J’ai encore une toux légère qui se déclenche souvent la première heure de mes sorties de vélo, que j’ai repris depuis la semaine dernière, progressivement. J’avais fait 2 cycles de 1h, 2h, 4h, à faible intensité, et en me testant en fin de semaine sur du dénivelé et en essayant de monter la fréquence cardiaque. Test concluant à part cette toux qui me permet d’évacuer un peu ce qui sort de mes bronches. Mais avec finalement très peu d’expectorations.

Depuis ce lundi de Pâques, où j’ai roulé avec Patrick, du club, qui doit participer à l’Etape du Tour et m’a sollicité pour qu’on roule ensemble, je reprends l’entraînement avec une charge un peu plus lourde.

Hier, j’ai fait 255 kms en allant sur le Lac de Sainte-Croix par Moustiers et en revenant par le Haut-Var, avec 2930 m de D+. J’ai essayé d’aller à un rythme soutenu, notamment pour arriver avant 19h, en étant parti à 7h30 le matin. Mais ces premières sorties longue distance rappellent que le vélo c’est dur, rouler pendant 10 heures et plus, je n’y suis plus habitué, même si j’ai maintenu au moins une sortie de 200 kms par mois depuis la fin de l’année dernière.

Augmenter la distance et le dénivelé doit être la priorité.

Je prévois dans les prochaines semaines, en Mai, d’aller dans le Lubéron, au Ventoux, à Sisteron en faisant l’ascension de la montagne de Lure dans les 2 sens, des sorties d’au moins 300 kms et entre 4300 et 5500 m de D+.
En juin, passer 2 jours au Ventoux, aller du côté de Saint-Julien du Verdon avec la découverte de nouveaux petits cols (Clavel, Luens, Lèques, Robines) 376 kms/5680 m, refaire le final de la TPBR (452 kms/8270 m) puis faire la reconnaissance du col de Nivolet via Valsavarenche en venant d’Aoste (en prenant le train jusqu’à Grenoble pour faire Grenoble-Aoste-Valsavarenche-Nivolet-Briançon-Aurel-Sault et retour à la maison, dans les 730 kms, itinéraire à créer).

Pour le moment, monter des petits cols, avec des pentes raides, ça va, je tire les bénéfices de l’entraînement et de mon séjour à Ténérife. Rouler longtemps sans s’arrêter, ou le moins longtemps possible, c’est plus dur. L’état des routes avec du revêtement rugueux ou chaussée abîmée m’a fait ressentir hier des douleurs dans les poignets, les routes casse-pattes avec des faux-plats longs et ennuyeux m’ont usé et finalement fait réduire ma vitesse moyenne, sans compter que les problèmes, récurrents chez moi, de pieds qui brûlent et de blessures au niveau de la selle sont toujours présents.

Je vais continuer à faire des sorties longues, 1 par semaine et non plus une ou deux par mois, et avec du dénivelé, j’espère que mes fesses vont s’habituer. Pour mes pieds, il faut que je bichonne mes ongles et que je les protège. En matière de protection, je pense à la crème solaire, idéalement, il faudrait que je m’en remette dans la journée et pas seulement au départ. J’ai souffert aussi des lèvres, il faut que je prenne un stick. La trousse de pharmacie sur le vélo va être pleine, avec du bepanthen, …

En matière de cartographie, les itinéraires non préparés, comme celui d’hier parce-que je connaissais la route, tracés par Komoot me réservent toujours des surprises. Hier encore, bien qu’ayant choisi la catégorie Vélo de course, l’itinéraire m’a fait passer par des raccourcis improbables, passant par des escaliers, d’où l’importance de vraiment vérifier km par km la route calculée.

Il me semble avoir fait cette vérification pour les étapes préparées pour la TPBR, mais je ne suis  pas à l’abri d’une surprise. En tout cas, l’autonomie de la batterie et la réactivité plus grande de ce nouveau GPS (Garmin 1030 plus) seront un atout par rapport à il y a 2 ans, pas de bug, et je maîtrise bien l’appareil, mais je ne comprends toujours pas pourquoi quand on ne passe pas par un chemin qui n’est pas le bon et qu’on l’évite, l’appareil continue pendant des kms et des kms à afficher “Faites demi-tour” alors qu’on se rapproche de plus en plus de la destination finale.

Côté matériel, je suis déçu de la faible longévité des pneus Michelin Endurance Pro 4, qui aura à peine dépassé les 6000 kms, complètement fissuré sur un des deux flancs et qui vit ses derniers jours. Je compte de toute façon pas tarder à mettre la roue dynamo avec l’éclairage, en mettant le pneu avant (qui doit avoir dans les 5000 kms) à l’arrière pour remplacer celui en fin de vie, et sur la roue dynamo, je finirai des vieux pneus qui me restent pendant le mois de mai avant de mettre des pneus neufs en juin (2 en stock).

Je me suis procuré des câbles de freins et de dérailleurs, une chaîne, je les changerai aussi en juin. En dernier, je changerai mes cales de chaussures et mes piles de capteurs.

En même temps que l’éclairage, j’installerai le prolongateur de cintre et testerai mon nouveau poste de pilotage avec le nouveau positionnement du compteur et du contrôleur de charge avec sortie USB (M172N) sur la potence, ainsi que les sacoches “Pouch Food”.

Il ne me restera plus qu’à coller les bandes réfléchissantes demandées sur la course, je les collerai sur un film de protection transparent en vinyl pour ne pas abîmer la peinture quand je les retirerai. J’ai commandé les produits cet après-midi, livraison attendue mi-mai, ce qui laisse de la marge en cas de retard de livraison de ces produits qui viennent de Chine…

Côté logistique, j’ai acheté mon billet d’avion pour Vienne avec transport du vélo, au départ de Marseille, et j’ai réservé l’hôtel pour la veille du départ.

Donc tout est prêt pour rester concentré sur ma préparation et mon entraînement. Ultra-motivé !!!