DES HAUTS ET DES BAS

Les 3 semaines suivant la fin de mon séjour à Ténérife se sont déroulées avec des hauts et des bas.

La premiĂšre a Ă©tĂ© de me prendre quelques jours de repos sans rouler, la deuxiĂšme a Ă©tĂ© de profiter de l’effet booster de ce sĂ©jour avec l’augmentation de mes globules rouges confirmĂ©e par un taux d’hĂ©matocrites Ă©levĂ© figurant sur le bilan sanguin que j’avais fait en rentrant. Une sensation de lĂ©gĂšretĂ©, de plus de puissance sans fatigue, avec l’effet cumulĂ© d’une petite  perte de poids.

Malheureusement la troisiĂšme a commencĂ© avec une infection me dĂ©clenchant fiĂšvre, maux de tĂȘte et courbatures.

Le test covid s’est rĂ©vĂ©lĂ© nĂ©gatif, le mĂ©decin pense que l’infection pourrait venir du cĂŽtĂ© pulmonaire, effectivement je n’arrive pas Ă  inspirer Ă  fond car ça me dĂ©clenche une toux, sans que je sois affectĂ© par les bronches. Le nez n’est pas encombrĂ© et la gorge pas irritĂ©e. Pour ĂȘtre sĂ»r, il a prĂ©fĂ©rĂ© me faire suivre un traitement Ă  base d’antibiotiques.

Ma derniĂšre sortie au Mont Faron a Ă©tĂ© belle au dĂ©part, bien que j’ai senti que je n’avais pas la grande forme, alors que pendant mes sorties prĂ©cĂ©dentes, j’Ă©tais sur mon nuage. J’ai poursuivi Ă  mon rythme, et j’ai fini comme j’ai pu, ça a Ă©tĂ© un calvaire Ă  la fin avec une tĂȘte brĂ»lante, des maux de tĂȘte et plus de force.


Quand je suis arrivĂ© Ă  la maison vers 16h, j’ai pu avaler quelque chose, prendre une douche puis je me suis Ă©croulĂ© sur mon lit sous les couvertures jusqu’Ă  21h, ayant mal partout, des frissons, de la fiĂšvre et mal Ă  la tĂȘte. AprĂšs quelques cachets de paracĂ©tamol, j’ai pu contacter le lendemain le cabinet mĂ©dical qui m’a demandĂ© de faire un test covid avant de consulter.
J+2 : les courbatures ont disparu, les maux de tĂȘte s’espacent, la fiĂšvre baisse mais j’en suis toujours Ă  prendre des Doliprane. Et mon problĂšme d’inspiration limitĂ©e se confirme.

J’espĂšre que le traitement va ĂȘtre efficace, encore un ou 2 jours pour le savoir en attendant que les antibiotiques fassent leur effet, que ça ne va pas rĂ©vĂ©ler autre chose de plus grave si j’ai toujours de la fiĂšvre. L’autre crainte, c’est  que le rĂ©sultat du test covid ne soit pas fiable. Je regrette de ne pas avoir profitĂ© beaucoup de ma pĂ©riode de pic de forme. D’un autre cĂŽtĂ©, cette derniĂšre semaine aura Ă©tĂ© glaciale et trĂšs venteuse, donc pas de regrets, je n’aurais pas roulĂ©. Et puis il vaut mieux que ça m’arrive maintenant plutĂŽt qu’au dĂ©but de l’Ă©tĂ©, avant ma course du 9 juillet.
J’ai bien en tĂȘte que mon itinĂ©raire prĂ©visionnel de la Three Peaks Bike Race est de quelques 2237 kms et de 39000 m de D+…

Pour revenir sur les effets bĂ©nĂ©fiques de l’altitude suite Ă  mon sĂ©jour Ă  TĂ©nĂ©rife, sur place, mon corps s’est certainement adaptĂ© Ă  l’altitude, augmentant le volume et la frĂ©quence respiratoire, amĂ©liorant aussi la circulation du sang et donc un effet sur la frĂ©quence cardiaque qui a augmentĂ© aussi bien Ă  l’effort qu’au repos. Mais je pense que l’entraĂźnement rĂ©alisĂ© lĂ -bas, Ă  savoir faire du dĂ©nivelĂ© pendant 12 jours consĂ©cutifs, a eu son effet. L’effet de l’altitude est Ă  relativiser, puisque je dormais Ă  400 m pour m’entraĂźner jusqu’Ă  2350 m, pas comme les pros qui dorment Ă  2000 m… et surtout pas Ă  la mĂȘme intensitĂ©. En mĂȘme temps, je ne suis pas pro, je suis une brĂȘle (allusion Ă  la remarque d’un responsable Ufolep “On est tous des brĂȘles et on le sait…”) et je suis un vĂ©tĂ©ran en bout de course… TĂ©nĂ©rife, c’Ă©tait aussi pour le tourisme.

Mon mois de Mars s’est conclu avec 2047 kms et 39000 m de D+ dont 27216 m lĂ -bas en incluant le 28/02.

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