Mon grand tour 2016
Cet été, j’ai choisi, en guise de prologue, la Fausto Coppi, pour faire une “petite boucle”, cyclosportive, autour de Cuneo, avant de m’élancer pour 11 autres étapes et une grande boucle cyclotouristique à travers l’Italie, la Suisse et les Alpes françaises, pour 1500 kms, 27000 m de dénivelé, et 19 cols.
Les cols à grimper :
colle della Fauniera – 2481m
Madonna del Colletto – 1305m
Sestriere – 2035m
col du Simplon – 2005m
col de Joux-Plane – 1688m
col de Romme – 1291m
col de la Colombière – 1618m
col des Aravis – 1498m
col des saisies – 1633m
Cormet de Roselend – 1968m
col de la Madeleine – 1999m
col du Chaussy – 1533m
col du Télégraphe – 1566m
col du Galibier – 2642m
l’Alpe d’Huez – 1996m
col de Sarenne – 1999m
col du Lautaret – 2057m
col de Vars – 2108m
col de Larche – 1991m
Je connais déjà  l’Alpe d’Huez et Vars. La Madeleine, le Galibier, et le Lautaret, je les ai fait par d’autres versants.
Ces vacances passées à vélo vont commencer avec un sacré défi pour ma première étape. Une des plus belles cyclos et parmi les plus dures, même si je vais me contenter de faire le plus petit parcours. C’est effrayant et excitant à la fois…
J’ai accumulé pas mal de sorties avec du dénivelé ces dernières semaines, du travail en force, de la musculation, de quoi me rassurer sur mes capacités à encaisser le choc et à me donner confiance.
Je pense que dans ce genre d’épreuve, on se bat d’abord contre soi-même avant d’affronter des adversaires, je serai loin des premiers mais j’aimerais bien finir dans la première moitié.
Je vais réduire maintenant le nombre de mes sorties pour récupérer et être frais pour partir. Départ le Samedi 9, histoire de m’installer tranquillement, chez l’habitant, d’aller chercher mon dossard et être prêt pour le départ dimanche à 7h, sans stress.
L’excitation va monter au fil des jours, je vais m’imprégner de l’ambiance, visionner de nouveau les vidéos de la montée au sommet du Fauniera, préparer le vélo, et mes affaires à emporter dans mon petit sac à dos que j’essaierai d’alléger au maximum pour les étapes suivantes. J’emporterai quand même des tenues chaudes parce-qu’en montagne, ça caille, mais c’est surtout en cas de mauvais temps qu’il vaut mieux prévoir d’emmener ce qu’il faut.
Pour les étapes d’après, ça ne sera pas le même rythme, et cette nouvelle aventure sera j’espère jalonnée de beaux paysages, de belles rencontres, et de plaisir. Et comme les années précédentes, je ferai le récit de chaque étape tous les soirs.