Pour cette 22ème édition, l’organisation a rebaptisé l’épreuve “Les Bosses de Provence” au lieu des “Bosses du 13”.

Dernière cyclo de l’année pour moi, après une assez bonne préparation, interrompue 1 semaine début septembre après des soins dentaires et une semaine d’antibiotiques, et bien que manquant de motivation, j’étais en bonne forme au départ ce matin.

Après l’incendie du 5 septembre, où près de 400 hectares de végétation sont partis en fumée, les dégâts sont bien visibles, comme j’avais pu le voir dans mes dernières sorties.

Mais revenons à la course : J’ai fini 221ème sur 491 en 4h42 et 45ème dans ma catégorie sur 131.
C’est 23 mn de moins qu’en 2014 où j’avais fini 288ème sur 472 et 54ème sur 104 dans ma catégorie.
Mon objectif était de faire moins de 5h donc c’est une grosse satisfaction.

C’était dur, et j’étais au maximum de mes possibilités, comme en témoigne mon cardio fréquencemètre avec 152 de moyenne.
J’ai eu des crampes sur la fin, mais dans l’ensemble, je me suis régalé. J’ai passé les bosses l’une après l’autre sans me mettre dans le rouge, j’ai bien géré mon effort, j’avais préparé comme il faut mon alimentation, j’en avais plein les poches entre les gels anti-oxydants, les gels coup de fouet, les nougats… Je ne me suis arrêté qu’au ravito avant la Coutronne.

J’ai été content de rejoindre un petit groupe avec German, au pied du col de l’Ange mais j’étais cuit dans les 10 derniers kms dans la montée de la Gineste.
Il y avait aussi 5 autres participants du club, 4 sur le 94 kms et 1 sur le 136 kms. Félicitations à tous.
J’ai aperçu quelques personnes du club qui étaient sur le parcours pour nous supporter, je n’ai pas reconnu tout le monde, trop concentré et sans mes lunettes de vue mais c’était sympa !

Il a fait un temps idéal, pas froid le matin, 14°, peu nuageux et surtout sans vent, il faisait chaud vers midi mais rien à voir avec les chaleurs d’été qu’on a connu.
J’ai trouvé qu’il y avait une bonne ambiance, que c’était toujours impeccable au niveau de l’organisation, par contre les stands des exposants où je m’étais un peu attardé samedi quand je suis allé chercher mon dossard étaient peu intéressants et peu nombreux (en comparaison avec la Fausto Coppi où toute la ville de Cuneo est mobilisée et avec de nombreux stands).
J’ai quand même aperçu Bernard Thévenet, c’est qui ? m’a demandé une de mes filles… eh oui ! on vieillit, la gloire est éphémère…

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