Départ pour l’Espagne ce matin. J’ai réussi à tout faire sécher grâce au chauffage soufflant qu’il y avait dans la salle de bains. Il a l’air de faire beau mais encore frais. Je mets encore les jambières et la veste.

Je pars presque à 9h plus tard que prévu, je ne sais pas si je pourrai m’arrêter à Espelette pour déjeuner si j’arrive trop tard. Je mets le GPS pour trouver le chemin du col d’Osquich, dernier col de cette traversée qui n’est pas long mais avec 3 kms à 7,5%.

Avant de commencer l’ascension, je suis obligé de m’arrêter la chaîne et le pédalier sont à nettoyer la pluie et la boue ont fait leur effet. Je sors la petite brosse à dents et la burette d’huile pour remettre en état tout ça. Quand je repars, je sens la différence, c’est impeccable. Après le sommet, la route est vallonnée de petites côtes et descentes, c’est usant mais j’avance bien. C’est la route de l’Ossau-Iraty, le fromage basque.

J’arrive à 13h à Espelette où je m’arrête pour déjeuner à cette bonne table de l’Euzkadi.

Toujours aussi bon.

Je repars doucement en direction de la frontière, Urrugne puis Irun et après je me perds pour aller sur San Sebastian, sans GPS et ne parlant pas espagnol, c’est difficile. J’arrive finalement au centre. Il y a du monde.

Bonne surprise, mon téléphone marche pour passer des appels et SMS. J’appelle mon hébergeur, Abel, qui propose de venir me chercher. 150 kms au compteur dont une quinzaine à tourner en rond à l’arrivée. Cette fois, c’est repos jusqu’à lundi matin.