Dim 30/07 – Rapallo-Nice Gare SNCF (retour à Marseille) : 239 kms

La boucle est bouclée. Je suis content de la terminer et fier de l’avoir fait.

Balkan’it we did it ! On l’a fait.
On a vu tellement de choses en si peu de temps, avec des moments forts, des moments pénibles, dans la souffrance.
Mais globalement, ça s’est bien passé. Pas de casse ou de blessures, juste de l’usure.
Aujourd’hui, le plus dur a été de se lever : réveil 4h45 départ 5h tapantes. Je n’ai dormi que 4h, on est revenus tard du resto et il y a eu du bruit. C’était nécessaire pour arriver à temps à la gare de Nice, en tout cas pour moi, Carlos a voulu partir plus tard, à 7h en s’étant rendormi, et en plus il a crevé. Égalisation au niveau des crevaisons 3 à 3.
Je l’ai senti passer, ce manque de sommeil, tout au long de ce périple, et encore plus aujourd’hui. Je manquais de concentration au départ,  où une sévère montée se profilait dès les premiers kms. A certains moments, la pente était tellement rude que même à pied j’avais du mal à avancer.
Ensuite ça a été une succession de montées et de descentes  à faible altitude mais qui font mal aux pattes.
Je n’étais pas bien tout le début de matinée,  ensuite j’ai pu m’acheter à manger dans un carrefour express, je n’ai pas arrêter de manger et de boire, et au bout d’un moment, j’ai eu l’énergie. Mais vers 11h- 12h, j’avais des problèmes de somnolence qui m’ont obligé à prendre café, coca…

La côte :

Un dimanche à la plage à Varazze :

La route était identique à l’aller sauf pour la traversée de Gênes où on est passé par le centre et le port, et pour l’arrivée à Nice – Carlos est passé par la Haute corniche, moi par la basse corniche, Cap d’Ail, Beaulieu, Villefranche. Il est arrivé peu de temps après moi, mais on raté le train de 17h43, on prend le suivant qui nous fait arriver à 22h à Cassis. On a repris la piste cyclable avant et après San Remo avec certaines portions dans des tunnels où la fraîcheur était la bienvenue parce-qu’il a fait encore chaud aujourd’hui.

En se retrouvant à la gare, on a fait faire la photo souvenir.

Attente du prochain train pour Cassis à Toulon :

Maintenant, il faut retrouver le rythme de la vie normale, juste une journée de repos avant la reprise du travail pour moi…
Mais on va pas être plaindre, un voyage comme ça on n’en fera pas deux. Digérons-le et après on verra.
Dans le train, ce soir, on a eu pas mal d’échanges avec d’autres passagers, l’un avec son vélo qui venait de faire un tour du Périgord puis s’était attaqué au col de Turini en étant en vacances dans les Alpes Maritimes ou un autre qui venait de faire l’ironman de Nice,  occasion de raconter ce qu’on a vécu et de recevoir de leur part leur admiration. On ne le fait pas pour ça.