Tour 2018 – Etape 5
Parti de Metz pour Maubeuge Ă 5h ce matin pour arriver Ă l’hĂ´tel avant 19h dans la commune de Louvroil, juste avant Maubeuge. Pari rĂ©ussi au bout de 250 kms mais que ça a Ă©tĂ© dur.
ça n’Ă©tait pas la grande forme quand je suis parti. Je me suis arrĂŞtĂ© de nombreuses fois dans la première heure, Ă la première boulangerie ouverte dès 6h, Ă un distributeur de billets … et il y a eu des cĂ´tes sĂ©vères dès le dĂ©but. Donc je n’avançais pas. Le jour s’est levĂ© vers 6h10. J’ai laissĂ© mon Ă©clairage encore un peu avant d’utiliser l’Ă©nergie produite pour charger le gps en cours de route.
J’ai attendu longtemps avant de trouver un bar ouvert, seulement Ă 9h30 pour pouvoir boire un cafĂ©. Ça m’a remis d’aplomb et j’ai tout de suite senti la diffĂ©rence. C’est ce qu’il me manquait.
Villages traversĂ©s dĂ©serts sans commerce ou fermĂ©s, j’ai mĂŞme dĂ» demander de l’eau Ă des particuliers chez eux sinon je serais mort de soif. J’ai encore bu des litres d’eau, perrier, coca. Le thermomètre est montĂ© haut cet après-midi, 39 degrĂ©s annoncĂ©s. La route Ă©tait un vrai four par endroits, ou avec un air chaud de face sur une route certes calme, suivie sur le gps impeccable pour me guider, mais avec des montĂ©es et des descentes dans des lignes droites qui s’enchaĂ®nent sans arrĂŞt, du dĂ©but Ă la fin. Infernal ! Par moments ce sont de petits murs, et avec la chaleur, j’ai souffert.
Pour rendre un peu plus ludique cette Ă©tape, dans ces paysages très agricoles, sans vraiment de point d’intĂ©rĂŞt, j’ai Ă©coutĂ© de la musique, pris des photos et vidĂ©os.

Résidence touristique avec son ancien moulin à eau, datant du XVIIIe siècle, située à quelques pas du centre de la ville médiévale de Stenay.
Il y a de petites stèles sur des faits de guerre de 14-18, Verdun n’Ă©tait pas loin. Il y a aussi des forts de la ligne Maginot et des Ă©glises fortifiĂ©es.
A midi, pause casse-croĂ»te Ă©tendu dans l’herbe. Vers 13h30, petite sieste d’un quart d’heure, la nuit avait Ă©tĂ© courte. C’est fou ce qu’un quart d’heure de micro-sieste peut ĂŞtre bĂ©nĂ©fique, comme peuvent le faire, j’imagine, les navigateurs solitaires sur leur voilier.
Dans l’après-midi, je m’arrĂŞte dans un petit commerce je ne sais plus oĂą, discute avec le gĂ©rant qui me dit, voyant que j’avais très chaud : “profitez de la clim, vers les produits frais !”. En passant Ă la caisse, je tombe sur cet article de journal :
Plusieurs fois, il y a des gens qui m’ont dit : vous ĂŞtes courageux avec la chaleur qu’il fait ! Effectivement, cette Ă©tape, je l’ai faite au courage !!!
Je suis arrivĂ© Ă Louvroil, juste avant Maubeuge. Le gĂ©rant de l’hĂ´tel, n’Ă©tant pas lĂ , j’ai appelĂ© le n° de tĂ©lĂ©phone inscrit Ă l’entrĂ©e, il est arrivĂ© quelques minutes après, m’a offert une bouteille d’eau bien fraĂ®che, admiratif aussi de mon parcours.
Après une bonne douche, j’ai marchĂ© quelques centaines de mètres pour aller manger dans un restaurant Ă Maubeuge, j’ai pris mon temps.
A partir de demain, les Ă©tapes sont moins longues et me permettront d’avoir du temps pour faire un peu de tourisme.