Ce Dimanche 8 juin, c’était la sortie prévue pour grimper le Ventoux, énormément de cyclistes pour un dimanche avec pas mal de hollandais, le temps avait basculé cette semaine dans le chaud, le thermomètre est monté jusqu’à 38°, en descendant sur Malaucène après la grimpée par Bédoin, j’ai aperçu une grosse plaque de neige, en même temps, on sentait la chaleur s’abattre avec des courants d’air brûlant.

L’ascension du Mont Ventoux depuis Bédoin est la plus difficile, je l’avais fait en 2010 depuis Sault et après la descente sur Malaucène j’étais revenu à Bédoin mais je n’avais été qu’au chalet pour repartir vers Sault. J’étais moins bien préparé, un vélo moins performant, bref c’était très très dur.

Après un échauffement de Bédoin jusque vers le col de la Madeleine, on est redescendu sur Bédoin pour commencer l’ascension.

21 kms de grimpée, 1600 m de dénivelé, une pente moyenne de 7,5% (8,9 % à partir de Saint-Estève au bout de 5,5 kms), des pentes atteignant 11,5% et quasiment aucune occasion de répit pendant 9 kms jusqu’au chalet Reynard.

On est content d’arriver au chalet pour un moment de répit avant d’attaquer les 6 derniers kms moins durs sauf les 2 derniers mais durs quand même à  cause de la fatigue qui se fait sentir.

La dernière partie, je l’ai montée tranquillement en gérant mon effort, et je n’ai pas trop souffert mais pour la dernière rampe il faut appuyer fort sur les pédales. J’ai finalement mis 1h55 pour monter mais sans compter la halte au Chalet Reynard.

Après une petite bière, descente sur Malaucène pour manger un morceau, puis direction Suzette pour voir les Dentelles de Montmirail, le paysage est magnifique, puis retour vers le col de la Madeleine par Le Barroux avant de rejoindre Bédoin.

Une belle journée malgré la difficulté, 80 kms avec pas loin de 2000 m de dénivelé, et malgré la chaleur (j’ai dû boire dans les 5 litres). Seul hic de la journée, la batterie de la caméra était à plat à 4 kms de l’arrivée.