Impatience

Avec ce poignet cassé, je trouve le temps long.

Alors, je m’occupe comme je peux. Je lis, on m’a offert ce livre :

entre autres, pour mon anniversaire, eh oui 6×10, c’est pas du fractionné, c’est mon âge, je passe dans les seniors.

Impatient de retrouver la route, je me contente de me maintenir en condition avec des séances d’home trainer ou plutôt de vélo d’appartement. Je regarde les vidéos d’une chaîne australienne (ctxc) qui propose des séances attractives dans leur contenu.

Je continue aussi les exercices de gainage, de fentes avant, de squat…

J’ai quasiment ma feuille de route avec l’itinéraire que j’ai tracé pour cet été, pour la Three Peaks Bike Race, qui est mon défi de la saison. J’ai trouvé des vidéos sur les cols que je vais devoir affronter, outre le Grossglockner, le Sanetsch et le Ventoux, j’aurai aussi d’autres cols : l’Ofenpass, l’Abulapass, l’Oberalppass et le Furkapass, en Suisse, sans compter les petits cols entre le Ventoux et Nice sur le final imposé.

La semaine prochaine, je vais reprendre le travail, pour 3 semaines avant de partir 1 semaine, avec le vélo ou pas, c’est mon principal souci, car dans la chute, il a un peu morflé. Et notamment les roues qui ont des belles éraflures sur la surface de freinage, aussi bien à l’avant qu’à l’arrière, j’ai dû raser le trottoir avant de tomber par-dessus. N’ayant pas de nouvelles du vélociste, je suppose qu’il n’a pas réussi à contacter le constructeur, Fullcrum, en cette période de fêtes, pour savoir comment réparer au mieux. Ou alors, comme on dit, pas de nouvelles, bonnes nouvelles ?

La première étape, c’est le déplâtrage et la radio de contrôle, en espérant qu’il n’y aura pas de surprise et que ça se sera bien consolidé, au bout de 47 jours… Je n’aurai pas le temps d’essayer le vélo, si je l’ai récupéré, car le lendemain, je me préparerai à partir, avec ou sans, dans le pire des cas, je ferai du tourisme, là où je vais, mais je serai bien déçu.

J’ai fait mon programme d’entraînement jusqu’à juillet, si je reprends progressivement en février, en multipliant les sorties mais plus courtes et de plus en plus intensives, cela me laissera 4 mois pour progresser, retrouver mon niveau qui était le mien en décembre, et varier les volumes et intensité, en augmentant la charge, jusqu’à la charge maximale, ou entretenir les qualités, avec des périodes de récupération avant d’arriver affûté en juillet avant la course.

Ce qui est sûr, c’est que je vais devoir monter des cols longs, pour m’habituer, et être capable de supporter 3 grands cols sur une longue distance. Je tenterai aussi de faire le final de la course, les 500 derniers kms, et au mois de juin, je prévois d’aller en Suisse.

Beau programme, j’ai hâte d’y être.

 

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