Fini de rêver
Lueur d’espoir. Les cyclistes pourront de nouveau s’entraîner, à partir du 11 mai, si c’est confirmé le 7 mai, dans la limite de 100 kms autour de leur domicile, à vol d’oiseau ou par la route ? personne ne sait.
Ce dimanche 3 mai, à la première heure, tous les médias parlaient déjà de repousser cette date…
Si ça se confirme, ça laissera 75 jours pour se préparer pour cette course, pour laquelle je me prends à rêver encore, 75 jours c’est pas beaucoup pour être prêt à supporter de longues distances avec beaucoup de dénivelé…
Mais l’état d’urgence sanitaire a été prolongé jusqu’au 24 juillet.
Le 23 juillet, j’ai mon vol Marseille-Vienne, avec le vélo en soute, les départs par RyanAir (Lauda) ayant lieu le jeudi. A ce jour, le vol n’est pas annulé.
L’hypothèse d’une fermeture des frontières de l’espace Schengen au moins jusqu’à septembre a été évoqué par notre président, qui sera peut-être confirmée le 14 mai lors d’un comité interministériel.
Pour le moment, les frontières sont fermées entre l’Autriche et l’Italie. Entre l’Italie et la Suisse, je crois aussi. Entre la Suisse et la France, la question ne se pose même pas puisqu’on ne doit pas se trouver à plus de 100 km de chez soi, et qu’en pénétrant sur le sol français, on sera placé en quatorzaine.
On peut encore éviter de passer en Italie, et faire son itinéraire par l’Autriche, le Liechtenstein avant de pénétrer en Suisse, ce qui me ferait revoir une bonne partie de mon parcours.
A aujourd’hui, je serais donc coincé pour me rendre à Vienne le 23 juillet et il est honnête de penser qu’on sera tous coincés pour traverser les frontières. Et si ça se débloque, le saura-t-on assez tôt, d’ici fin juin, période où l’organisateur de la course va annoncer sa décision.
Le rêve commence à se transformer en cauchemar. Je commence véritablement à ne plus y croire. Et sans projet dans le futur, ça va être dur de tenir, surtout si cette saloperie continue encore.