Le déconfinement commence Lundi 11 Mai, c’est confirmé. Enfin des sorties de plus d’1 heure.

Peut-être pas dès ce lundi puisque la pluie s’invite. Ce serait bête de chuter sur une route glissante après cette période de disette et de me refaire mal à mon poignet. Restons prudent.

On ne devra pas dépasser les 100 kms à vol d’oiseau, ce qui fait une carte limitant un peu les grosses sorties, à quelques kilomètres près, je pouvais tenter l’ascension du Ventoux. Je le monterai début juillet pour le final de la TPBR (j’y crois plus, j’y crois, j’y crois plus…), si la course a lieu et si le déconfinement sera encore assoupli d’ici là.

Je me contenterai des petits cols locaux, autour de la Sainte-Baume, les monts toulonnais avec le Mont Caume, le Mont Faron, le Mont Coudon,et Notre Dame des Anges en partant d’Hyères… et toutes les Bosses de Provence.
Je compte rattraper le temps perdu, rouler et grimper pas mal, si possible tous les jours, voire matin et soir, avantage du télétravail de pouvoir rouler 1h avant de commencer à travailler et en fin d’après-midi, pas trop tard.
Pour revenir à cette course, l’Autriche qui avait commencé le déconfinement avant la France, rouvrira les cafés et restaurants le 15 mai. On est quand même dans une tendance optimiste.

J’espère que je vais recevoir le ruban réfléchissant commandé en mars…, je devrai mettre ma roue dynamo, l’éclairage, découper le ruban et les placer partout où c’est demandé, reprendre une paire de pneus neufs, changer la chaîne et refaire un check-up du vélo. Et trouver un carton pour l’emballer.

Et si la course est maintenue, mais que la frontière entre l’Autriche et l’Italie est toujours fermée, il faudra revoir l’itinéraire que j’ai tracé, pour ne plus passer par l’Italie mais redescendre le Grossglockner pour revenir en plein coeur de l’Autriche et se diriger vers Insbrück et passer la frontière du Liechtenstein avant de rejoindre la Suisse. Alors dans les jours qui viennent, je vais anticiper cette possibilité, pour avoir le temps de le faire et être tranquille en Juillet. Cela supposera aussi l’annulation de la nuit d’hôtel prévue et de retrouver un autre hôtel sur la nouvelle route.
Pas de gamberge, de l’action, de l’entraînement, mais de la fatigue à gérer avec une charge d’entraînement certainement trop lourde pour le temps qu’il reste entre le 11 mai et le 25 juillet, soient 75 jours.