Les 6 saintes

Aujourd’hui, en ce jour de Pentecôte férié, j’ai parcouru la Sainte-Baume par ses 6 accès, Gémenos, Auriol, Saint-Zacharie, Nans-les-Pins, Rougiers et Mazaugues. 6 montées et 6 descentes, 158 kms en partant d’Aubagne et quelques 2900m de dénivelé selon Openrunner.

Le temps était beau mais avec des passages nuageux qui ont caché le soleil par moments, frais le matin, et du vent sur la fin. Je n’ai donc pas eu trop chaud de ce côté-là.
La Sainte-Baume est un des hauts lieux de pélerinage de la Provence chrétienne, avec sa forêt mythique, le Roc de la Miséricorde et sa grotte tenue par les Dominicains, où se serait retirée Marie-Madeleine.

J’ai attaqué la première ascension de l’Espigoulier par Gémenos, venant d’Aubagne, j’ai roulé tranquillement, pour garder des forces pour les prochaines ascensions.

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Ensuite, descente sur Auriol, elle est rapide, la route a été refaite l’année dernière, donc pas de souci, mais il faut rester concentré même si à cette heure matinale, il n’y avait pas foule.
La 2ème ascension part de Saint-Zacharie, je la redoute car elle est dure, les premières côtes sont très pentues, à plus de 10%, et sur la fin, le poucentage de dénivelé doit bien être à plus de 15%. Avec une telle montée, en se disant que ce n’est que la 2ème sur 6, il ne faut pas se décourager et penser que les suivantes seront moins dures. Mais il faut quand même appuyer sur les pédales…
De Plan d’Aups, on roule devant l’Hotellerie de la Sainte-Baume où il y avait énormément de monde, cars et voitures, beaucoup de marcheurs, et après c’est la descente sur Nans-les-Pins, la route est bonne là-aussi, mais la route est étroite par endroits.
Je me suis arrêté pour me ravitailler à Nans avant de passer devant le Golf et de prendre la direction de Rougiers. De là, il faut connaître, il faut s’enfiller dans une petite ruelle qui monte, et après ça n’arrête pas de monter. C’est la plus longue, il faut prendre son mal en patience, le revêtement est en mauvais état, dans la montée, c’est plus facile d’éviter les trous, c’est une petite route empruntée pas les riverains surtout, et il faut se serrer quand arrive une voiture. Même s’il y a peu de circulation, il faut faire attention.
Ensuite, on rejoint la route principale pour descendre sur Mazaugues. Là-aussi, ça descend bien et il va falloir remonter par le même chemin.
Je m’arrête à un premier café, mais la serveuse me dit que la cafetière est en panne, je vais à un autre, c’était fermé, heureusement, il y a une petite épicerie à côté, et l’épicier, devant mon désappointement, me propose gentiment alors qu’il s’apprête à fermer son commerce de m’en servir un, et en plus il m’offre une petite brioche au sucre, c’est sympa. A Mazaugues, il y a une fontaine, je profite pour faire le plein d’eau avant de repartir sans perdre trop de temps, ça n’est pas la course, mais si je peux rentrer pas trop tard…
La montée est difficile mais j’encaisse bien, je compte les kilomètres qu’il me reste avant de redescendre sur Rougiers, où je roule prudemment compte tenu de l’état de la route. Arrivé en bas, je rejoins rapidement Nans où m’attendent 8 kms de montée pas trop raide et régulière, je remplis encore ma gourde à la fontaine du village, en haut j’arrive assez frais avant de rouler sur Plan d’Aups et de descendre sur Saint-Zacharie, les virages sont techniques, je freine bien comme il faut.
Me voilà à Saint-Zacharie avec cette route que je n’aime pas, ça roule vite et le 1,50m à respecter pour dépasser est souvent réduit à 50 cm, pourtant, la route n’est pas étroite.
Arrivé à Auriol, la dernière montée m’attend. Je fais une dernière pause ravito avant de commencer la montée, elle est dure, et je commence à sentir la fatique. A mi-distance, je prends un gel qui me booste pour gravir les dernières pentes bien raides, et puis les 3-4 derniers kms pour rejoindre l’Espigoulier se font sans douleur. Je descends à fond, je me sens bien, dépasse quelques touristes qui me laissent les dépasser, puis à Gémenos, je rejoins Aubagne.

Une belle journée où j’ai pu remplir mon objectif, je suis content parce-que je m’étais un peu forcé, je serais bien resté tranquille aujourd’hui. Voilà qui me rapproche des étapes que je vais connaître en Italie, me voilà bien avancé dans ma préparation que je vais continuer à peaufiner. La semaine prochaine, je me repose un peu et réduis les sorties, après 3 semaines intensives.

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